Ce matin, attentif, j'écoutais les gérants autoproclamés du domaine des vérités divines, tous ensemble affirmer : "dieu a créé l'homme à son image". inquiet, moi qui ne ressemble en rien aux créations premières, ni à lucie, ni a pépé cro-magnon, moi dont le crâne a perdu la douce chevelure de sa jeunesse, suis-je un objet démodé ? j
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Ecrivain - Poète
Ses blogs
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Aucune nuit n'est plus large que le rêve
Articles :
1158
Depuis :
10/01/2007
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Un jour je serais équation interrompue une note blanche étreinte par le silence que dissout l'arc-en-ciel où vais-je perdu dans cette agitation des palettes quand le noir et le rouge percutent le chaos ? munch, dis-moi, quelle est la couleur du cri ? pourquoi le bleu a-t-il la texture névrotique d’une société à l’anxiété viscérale, o
Le ciel est si vaste que même le mot aimer ne puisse l'emplir, si étroit qu'un regard fermé ne puisse l'obscurcir, qu'une branche opiniâtre de vivre haut n'en fasse son domaine, qu'une main, qu'un refus ne puisse le cacher, qu'un rêve perdu ne puisse le masquer. redonnez-moi le jour et l'infini, je cherche la lumière. jms 19/12/25 variation s
Que reste-t-il de l’insolence des vérités, de la droiture nue, du regard franc dans le miroir quand l’heure te demande ce qu’il reste de toi ? que reste-t-il de la subtilité quand meurt le dictionnaire ? que reste-t-il de la tendresse, du verbe aimer, quand un smiley suffit à les dire ? la vie sautille de non-sens en excès, on a tué l
Qu’ai-je fait de toi, mon cri ? t’ai-je tordu, emprisonné dans le silence ? as-tu défendu ? t’es-tu défendu ? as-tu servi la vérité ? la peur t’a-t-elle fermé ? as-tu hésité jusqu’à en perdre ta route ? eh, mon cri ! as-tu servi la paix, la justice, as-tu parlé humblement, as-tu défendu le rire et la vie ? de quoi avais-tu si p
Quand la nuit s’entrouvrit, des corps de rêves déchirés comme les bulles d’un vieux bonheur s’échappèrent du champagne pour aller si haut dans les jardins où l’on rit à chaudes larmes que seul resta le cauchemar. je ne mange plus de chocolat, je ne regarde plus le lilas, j’ai fermé mes cahiers de rire, mes cahiers d’écrire, mes
La mer c'est toujours un peu plat quand elle dort, pourtant, que j'aime ses platitudes avant l'éveil, avant que ne tremble le capitaine, et qu'encore dorment les poissons, loin des filets. à l'éveil du cri, me connaissais-tu, moi qui dormais dans mes écailles avant de fixer le plafond de mes yeux de merlan frit ? me connais-tu, quand, plus haut
Impitoyable un moustique me regarde découper la question les traqueurs de réponses cherchent une piste dans une nuit aveugle les étoiles croisent mes derniers rêves demain semble vide partout la raison s'enferme dans la croyance et le diable danse que fait la canicule quand les chiens jappent dans cette course où l'ombre forge son avenir ? à
Amis, un jour je partirai dans le silence des mots inécoutés. je partirai avec tout ce que je n’ai pas fait, pas dit, pas écrit. je partirai comme une encre effacée. je m’en irai loin, loin de vous et des miens. parmi les enfants du néant. dans les immensités de l’in-savoir. amis, peut-être nous sommes-nous déjà rencontrés. dans un
Parfois l'heure grince comme une question, reviennent de vieux poèmes, et tu demandes si le crépuscule des heures te laissera achever ton cri. j'ai tant de choses à dire, à faire et aimer avant que ne vienne la nuit, et pourtant... me revient "amis, un jour je partirai" ce poème écrit dans un lit d’hôpital.
English
Deutsch
español
italiano