Au gré des courants et au fil du temps, bien avant que l'on invente le jour et la nuit, goutte d'eau, prisonnière d'une membrane, la cellule première enfanta la vie, le temps en avait-il conscience ? déjà les tambours battaient vite, vite il fallait courir, courir vers l'avenir manger, manger muter manger le vide prendre place - toute la place
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Ecrivain - Poète
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CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
Aucune nuit n'est plus large que le rêve
CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)
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10/01/2007
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Présentation de hillel saint-agnès : pseudo d'écriture de jean-michel sananès
Hillel saint-agnès représente une facette de mon écriture, il remplace mon nom : jean-michel sananès poète-romancier, pour devenir un quêteur de vérités historiques, scrutant et défiant les erreurs de l’histoire et des mémoires héritées, trop souvent sélectives et au service d'idéologies identitaires. mon livre, "le chaînon manquan
Mon chat, ce révolutionnaire, pose la question : pourquoi les hommes de tête ont-ils toujours abusé de la cheville ouvrière, surtout quand elle était jolie ? in "mon chat dit tout" (recueil d'aphorismes ,à paraître)
Il y a si longtemps que j'ai 2000 ans. sur la marge des jours, je suis un vieil homme enchaîné aux milliards de vies qui m'ont précédé, et à l'usure des heures consacrées aux jours de labeur et à ceux de prières, au polissage des pierres et du ciel, aux gestes de ceux qui ont lustré le marbre et sculpté le bois. j'épouse chaque nom grav
Extrait de "derniers paramètres de la conscience" (essai à paraître)
Quand la raison collective vacille, tout comme l'homme, les sociétés inquiètes doutent et, faute d'avoir les réponses sécurisantes et claires qui leur sont nécessaires, elles développent un stress socio-identitaire qui trop souvent leur fait perdre toute aptitude à la réflexion. très vite, leur analyse oublie la nuance. la peur de l'aveni
Poste des cascades souvenir 1914-15 sur cette photo "le poste des cascades" un petit coin de france que mon zouave de grand-père et ses amis étaient venus défendre combien d’entre eux n'en sont pas revenus ? *** c’était un temps où l’on partait fleur au fusil c’était un temps où pour un pays l’on pouvait encore mourir d’amour com
Faites hurler le silence plus fort que la rumeur. j'ai rangé mes rêves sous un songe triste perdu dans les atrophies de l'espoir. laissez courir la douleur nul ne l'arrêtera. ici on vit on meurt on acclame les éventreurs on piétine les vérités. aux inventaires du charnier on compte à charge et à décharge mais la mort ? la mort court parmi
Chercheur d'invisible beauté, chercheur de l'or des transparences, vais-je te ressembler ? quand aux méandres de l’intérieur, grattant le ciel, encore je caresse le verbe, la conscience agenouillée supplie mes neurones de me délivrer une parcelle de céleste, quand perdu parmi les orphelins de la lumière le sens interroge l'éternelle quest
À déchire-sommeil, parfois une voix brusque le silence. cette nuit, elle clamait : "verlaine est moins important que jenner, l'homme qui inventa le vaccin contre la variole !…". venus d'un indiscernable ailleurs, tout aussi incongrus qu'un sucre sur une pizza à l'anchois, les mots se dandinaient quand une hydre loufoque glapit : "les mots de h
J'ai vu courir la rue et le son mat du cliquetis des bottes sous un des firmaments éteints. je ne vois plus l'éclat de la joie. le bleu profond de l'inquiétude côtoie le gris triste de l'avenir. à trop poudrer la douleur d'un soupçon de ciel, les couleurs mentent. on dit que rien n'est ni noir ni blanc, mais le sang reste rouge quand la haine