Je n’avais jamais lu mathias malzieu et j’ai été très touchée par ce roman. d’abord séduite par son style enjoué et son écriture travaillée sur les nombreux jeux avec les mots, j’ai été sensible au rôle donné à ces deux chats, june et tornado (ou tournedos pour june !) entre humour et drame, leur présence et la mission portée
Louise est née au xve siècle. tant qu’elle est aimée, elle ne vieillit pas. elle survit sans problème aux armes et aux épidémies. une amourante, c’est ainsi qu’on appelle une femme comme elle, à la jeunesse inaltérée. mais pour que dure cette singularité, elle ne doit jamais tomber amoureuse, seulement être aimée. voilà pourquoi
Greg fontaine est encore jeune mais il a décidé d’arrêter la chimio. il veut vivre ses derniers mois comme il l’entend. andré castillon est âgé, usé, il est temps pour lui de partir. c’est dans cette chambre 308 d’un hôpital que les deux hommes vont faire connaissance, partager des mots, des émotions, des petits plaisirs, entourés
L’adolescent qui s’exprime ici est un jeune ordinaire, obsédé par les seins de justine, assommé par l’ennui des réunions de famille, le racisme ouvert de son père, la glandouille avec les potes. l’ennui de l’adolescence et d’une vie tranquille de banlieue. l’auteur a choisi d’écrire son texte en slam, et c’est ce qui en fait
Tokyo, novembre 1938. un quatuor de musiciens répète rosamunde de schubert quand ils sont interrompus par des militaires. l’un d’entre eux brisera le violon de yu mizusawa. rei, son fils caché dans une armoire face à la violence montante, en restera marqué à vie. devenu luthier, il ne cessera de restaurer ce violon et avec lui la mémoire
Alix est ingénieure des eaux, à 27 ans elle est un peu perdue dans son couple. elle s’engage dans une mission humanitaire pour médecins sans frontières, qui l’envoie au nord-kivu, une province de l’est de la république démocratique du congo. elle découvre la réalité du terrain, " les pieds dans la merde et la tête dans les étoiles