Y’a quelqu’un ? 1 Je me demande s’il y a quelqu’un Là-dedans En vain je guette un mouvement, des vibrations, Un bruit, un frisson La sonde et cette image qui ne dit rien 2 Je vais au centre de santé, qui m’envoie aux urgences de l’hôpital, qui me fait la radio, qui m’envoie au centre de santé, qui me fait une dérogation m’autor
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Une Française en Catalogne...
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Poèmes,
mots de passage, mots d'ancrage,
d'Espagne ou de France,
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30/12/2011
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
L’hiver s’achève et réveille les cris des perruches qui surplombent l’avenue et la soupe populaire
J’oublie des mots de là-bas ne saisis pas tous ceux d’ici et flotte dans ce flou sans mots entre deux drapeaux, ou trois Mais ici et là, des images nettes Belledonne, Barcelone des silhouettes affutées ou la picada d’un suquet…
Il est treize heures Les hôtesses de l’air En jupe-tailleur crème, Au petit chapeau rouge Et au léger voile blanc Dans le hall de l’hôtel Attendent, assises, Une valise noire à leurs pieds, Avant de sortir à la queue leu leu Et attendre devant le bus Qui les emmènera Et en ramènera d’autres ce soir ; Je dois me faufiler Entre deux jup
Ce miroir me dit que je suis bien seule Qu’importe si je le brise en mille morceaux. J’ai pris la rue triste qui va à l’école Et je marque alentour, à la craie, mes confins. La lune rit, dans le nuage qui prend le deuil. Et je sème des cailloux sur les chemins Qui mènent à moi, à l’intérieur de ma nuit. Je descends au fond de mon pu
Les deux mains Levées vers la lune Nous ouvrons une fenêtre Dans ce ciel fermé. Héritières des femmes Qui hier brûlaient Nous ferons un bûcher du chaos et de la peur. les sorcières de tout âge y assisteront. Elles laisseront les balais En pâture au feu, Les bassins et torchons Le savon et le bleu Les pots et les casseroles La lavette et l
Traduction de la chanson Alfonsina y el mar, de Mercedes Sosa
Sur le sable doux Que lèche la mer Sa petite trace Est sans retour Un sentier solitaire De peine et de silence est arrivé Jusqu’à la mer profonde Un sentier solitaire De peines muettes est arrivé Jusqu’à l’écume. Dieu sait quelle angoisse T’a accompagnée Quelles vieilles d
Alors comme ça, tu veux être écrivain ? Charles Bukowski (traduction) SI cela ne jaillit pas brusquement de toi, en dépit de tout, N’écris pas. À moins que cela ne sorte spontanément de ton cœur, de ton esprit, de ta bouche ou de tes entrailles, N’écris pas. Si tu passes des heures à chercher tes mots, le regard fixe devant l’écran
Au soleil Des gens se dorent Et se baignent Dans cette mer où Des gens dans leurs gilets Se noient Sur la neige Des gens glissent prennent le télésiège Près du chemin que des gens Gelés, mal chaussés, ont tracé Vers la frontière
Je dévale la Rambla Prim la lumière de midi dans les yeux la mer au bout et rangés au milieu, les gens sur les bancs