Cela fait quelque temps que j'ai des velléités d'écrire à nouveau. Je suis retombée, un peu par hasard, sur ce vieux blog ; et quelle meilleure occasion à saisir que de me réveiller juste après le lever du soleil mais avant tout le reste de la maisonnée ? La rue n'est pas si calme, à cette heure-ci ; c'est l'heure des livreurs et des ébo

Depuis quelques semaines, je m'étais préparée à ce diagnostic. En me documentant, en téléphonant à mes copains du secteur médical, en acceptant aussi de ne pas tout savoir. Mais j'avais compris. Nous avions à peine évoqué le sujet ensemble : je ne voulais pas lui transmettre mes angoisses. La veille du rendez-vous, je lui ai dit que s'il

Je ne sais pas vous, mais moi, moins ça va, plus je mets de rouge à lèvres. Il a tout bon : donne bonne mine, l'air pimpante, et distrait l'attention de vos interlocuteurs. Et là, dans ce mois de janvier bien merdique, je sature un peu, entre le manque d'ensoleillement, l'ambiance un peu morose au boulot, ce collègue qui me hérisse le poil d

J'étais assise et mon petit garçon, debout à mes côtés, s'est courbé pour poser sa tête sur mes cuisses. Je lui chatouillai les joues et lui chuchotai des mots doux. J'ai été frappée par la ressemblance de cette situation avec le souvenir de lui, nourrisson, lorsque je le tenais dans mes bras, lorsque je l'allaitais et que lui parlais et

Pourquoi est-ce que, avec mon boulot déjà prenant, je m'investis dans des projets connexes au boulot ? Pourquoi est-ce que, alors que mes week-ends sont déjà bien chargés, j'y passe le samedi pour apporter des douceurs cuisinées maison à ceux qui travaillent exceptionnellement pour gérer le rush de fin d'année ? Pourquoi est-ce que, alors

Vous je ne sais pas, mais moi je reviens de vacances, et elles m'ont fait un bien fou. Alors bien sûr, mes soucis de fond ne sont pas réglés (je ne sais pas s'il faut espérer ou non trouver quelque chose à l'IRM du jour), mais je me sens plus reposée, plus apaisée, prête à affronter les démons et idées noires qui reviennent périodiqueme

J’ai l’impression de faire pour la première fois de ma vie ce trajet. C’est presque vrai : je l’ai si souvent effectué en train, et parfois en tant que passagère d’une voiture. Cette fois-ci, je suis aux commandes. Presque 15 ans que j’ai quitté cette région lorsque je retrouve ces montagnes étrangement familières. Ma vie a bien

Ma définition de l'enfer sur terre, c'est sans aucun doute la station Châtelet-Les Halles. Le destin étant joueur, il m'y fait passer plusieurs fois par semaine. Heureusement, l'Homme, enfin en l'occurrence la femme étant résilient.e, je finis par m'habituer à ce trajet six ou dix pieds sous terre. Aux flux de personnes avec lesquels s'entrec

Depuis toujours, ou au moins depuis longtemps, j'ai du mal à m'écouter. M'écouter parler, je sais faire : quand je me trouve bonne en clientèle, quand j'ai une bonne répartie. Mais m'écouter tout court, dans le silence, c'est plus compliqué. J'ai du mal à m'écouter, car ça serait reconnaître que je ne peux pas toujours tout gérer. Ça s

Ouais ouais je sais. Ce n'est pas l'envie d'écrire qui me manque, c'est le clavier sous les doigts au moment opportun. Pour l'instant, le clavier, c'est au boulot, et au boulot, c'est rarement le bon moment. D'autant que je suis un peu en cure de désintox, depuis que je prends le vélo pour aller travailler (je vous ai dit que j'allais au boulot