Chanson pas poésie Je sais tu n’aimes pas la poésie Il y a trop de mots Pour pas grand chose Tu ne sais plus lire, ni écrire Alors je vais te confier un secret : Je n’écris que des chansons, Des cris d’émotion, De l’amour A l’abandon dans le jardin Des pauvres Des bikers au sourire Sincère, qui aiment les gens, les animaux Les cause
Jean-pierre Quenez
Jean-pierre Quenez
je partage mon temps entre mes motos et mes rêves, quelques grains de sagesse et de folie pour survivre dans un monde qui a perdu le nord, le sens du réel. Loin de mes racines, riche d'une vie bien remplie, je crois en l'écriture, la valeur des mots. Ecrire pour soi et les autres.Dessiner et peindre aussi. Les animaux surtout, qui nous parlent de notre extinction à venir dans un chahut grotesque d'anti-ceci, de pro-cela, de monstres dont Fellini n'aurait pas osé tracer les traits à gros coups de rouge à lèvres ... My generation, tu te souviens.
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20/04/2013
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Que Zen tu seras Le vieil homme range sa moto, dans le sens du départ et tête haute, conjonction qui n'est pas toujours réalisable. Une moto réclame plus que des soins: du calme, de l'attention, de l'intelligence. Il ne faut penser qu'à elle, qu'à nous, homme-machine et route. La trilogie sacrée. Il faut être celui qui fait le bon geste, au
J’aime être seul, le matin, le soir aussi, Méditer en silence, Dans la journée les rêves passent Mais la présence des autres m’est indispensable La solitude est impensable Chaque jour est une offrande Une promesse de petits morceaux de bonheur, Qui, eux, sont des certitudes, Des petits bouts de vie dans le vide du temps De purs morceaux de
Les indiens dansaient pour faire venir la pluie Et la pluie tombait toujours, s’invitait Un jour ou l’autre. Parfois la mort rassemble ceux qui vivent Et la vie reprend force le jour Où les hommes retrouvent le courage. Le pardon est la drogue des hommes vrais Elle ouvre sur des paysages ignorés Mais à découvrir dès l’aurore de chaque jo
A mes amis morts au champ d’inconscience Salut à toi le survivant, seul titre dont tu peux t’honorer Un myosotis pour les perdants Toi tu souffres et ne sera même pas martyr Toi tu es las de vivre, exhaussée, tu es là Entre les planches de sapin qui brûlent si bien Tu croyais qu’il suffisait de vouloir pour pouvoir Et de tes doigts déch
Quand on ne connaît pas l’objet de la peur, On a peur du vide Or le vide est immense Sans fin par définition Peuplé de fantômes De mots à maudire De brouillards sentimentaux De craintes émotionnelles De plaies dans notre vie Et le vide, ce vide où vit la peur Nous mène droit à notre faille, Celle que l’on porte en soi, Comme un fardeau
Les gens sans terre Les gens sans statut, identité ou histoire sont en déshérence comme un bien que personne ne réclamera. Ils n’ont aucune possibilité d’existence et désertent la vie comme un être de passage, se contentant d’être une quantité négligeable, qui n’apparaîtra que dans les statistiques.
Il y a un âge où on tient un journal sans date Ce n’est pas ce qui reste à vivre qui est important C’est le comment Etre enfin celui qu’on n’a pas su être Faute de courage, de volonté Ou d’opportunité Il y a un âge où il est difficile de comprendre qu’on a fait fausse route Et qu’il faudra vivre de compromis Jusqu’à l’ext
L’ennui L’ennui c’est comme les faux applaudissements répétés chaque minute dans certains feuilletons américains. Rires et applaudissements garantis sur prompteur, mais pas les tiens. Comme ceux qu’on laisse à l’orang-outan torturé dans un cirque ou prisonnier à vie dans un zoo. Etre contrôlé jusqu’à l’absence d’émotion.