Je tourne mon museau blessé taché de sangvers le champ alourdi de neige… bondissants,mes congénères, ma femelle, mes louveteauxje les vois, je les entends, ils sont si patauds… mais ameutés par mon rival enfin vainqueur,ils se soudent en une nouvelle entité. en chœur,ils vocalisent, se lèchent les babines.demain, je ne serai plus même
Ana Chorète
Ana Chorète
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Poésie, poèmes, rimes, rythme, musique des mots, rythme des vers
Ana Chorète
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18/04/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
L es f iancés de l 'a tlantique 1 j'ai tant à te dire que tu découvriras au fil des marées. j'ai tant à te confier que ne sauront ni les algues ni les coquillages. j'ai tant à abandonner sur cette terre avant de pouvoir te rejoindre. de tant de liens, je dois me délier... de tant de promesses, je dois me méfier. de tant d'espérances, je do
Combien j’aime tes élans, ton beau corps gracile.dans tes bras, une lumière nouvelle, indocile,a réussi à m’atteindre dans ma part intacte,la plus profonde, celle demeurée vierge d’impacts. intouchée par les deuils, la peur, les déceptions,je peux enfin vivre ces moments d’exception,heureuse sans penser aux lendemains inconnus,a ces
J’ai le choix, quand la mort me saisit, j’ai le choix…je peux tourner le dos, maintenant, j’ai ce choix…je peux reposer mes souvenirs mortifères,les replacer doucement dans les moments d’hieret l’aimer toujours et pourtant vivre sans lui…puis faire que mes jours ne soient plus de sombres nuits… accepter que la vie soit parfois du
Le vent se lève, le jour s’assombrit,avec la nuit viennent nos effrois.au loin, on entend quelques aboisqui sourdent dans l’air refroidi. au matin, ton âme s’en est allée…imperceptible, le vide m’envahit.joyeux, insolent, toi mon bandit,ce matin, ta voile s’est affalée. derrière toi, qui éclairais ma route,j’ai pu toucher tant d
Et maintenant, tu vois, la chair de ma chaira transmis un autre souffle, une autre chair,une chair rose et potelée au regard floupour un avenir incertain tout aussi flou.une peau translucide, une carnation de rose,une petite bouche en forme de bouton de rose ;des mains parfaites, minuscules, aux ongles parfaitsun petit nez comme papa, petit nez pa
Par-dessus la forêt, apparut le soleil,éclairant soudain la terre et toutes ses merveilles, d’une lumière tendre sur le doré des blés murs, se libérant paisiblement du clair-obscur. sous les frondaisons opulentes, l’ombre est dense, enfouissant son mystère éternel et intense. pas un frisson qui vive des ramures dentelées quand s’hasa
Là-bas, à désertines par-delà les collines, là, vit ma très câline… je rêve à désertines de sa grâce féline son rire de mousseline. là-bas, à désertines, par-delà les dolines, sa beauté enlumine. j’irai à désertines voir ma gosseline, d’un air de mandoline, là-bas à désertines, jouerai ma cavatine, rira mon héroïne. sa
Tu emplissais mes jours et comblais mes nuits,tu nourrissais mes heures et abreuvais mes rêves,nos heures en ces jours furent les adorables fruitsqui ensemencèrent des projets emplis de sève. on se glissait dans nos draps, rendez-vous des rêves,songes où sans relâche, mon amour, tu me conviais,coulée dans nos draps, me nourrissant de ta sèv
Avant d’entrer dans ta maison, je ne sais rien.un jour chéri tu m’as dit « il faudra bienque tu cesses d’errer, que tu arrêtes de pleurer,il faudra bien qu’un jour, tu aimes tes lendemains ». avant d’entrer dans ta maison, je ne sais rien.un jour chéri tu m’as dit « il faudra bienque tu cesses d’errer, que tu arrêtes de pleurer