Le clapotis de tes vagues M'emplit de bonheur l'âme. Tandis que ton soleil Me fait la peau miel. Les cris des enfants Se mêlent au bruit du vent. Au loin tes rochers Se laissent deviner. Sur ton sable doré Des mots d'amour annotés. Des châteaux de sable Dignes de cartes postales. Des dessins enfantins Viennent sillonner notre chemin. Quand vie

Un matin j'ai croisé la mort. Il faisait encore nuit et pleuvait fort. J'ai senti son souffle sur moi, J'ai frissonné et j'ai eu froid. Elle me tentait,elle me courtisait, Mais jamais je ne cédais. J'ai voulu flirter avec elle, Mais très vite je me suis lassée d'elle. J'ai préféré mon amie la vie Moins sombre et plus jolie. De temps en temp

Paris se meurt, Faute de grosses tumeurs. Terrorisés par des chiens enragés Les Parisiens sont chagrinés. Les leurs ont été assassinés Pour faire taire leurs pensées. Mais ne cesseront de chanter Une fois les marres rouge sang effacées. Les chiens seront muselés Et vaincra la liberté. Tous à vos livres, Tous à vos musiques, Tous à vos

Les rayons du soleil Le matin la réveillent. Elle s'ouvre alors Et se montre, tel un trésor. Toutes les bêtes Lui font la fête. Elles veulent la butiner Et en elle se lover. La belle de jour Les laisse lui faire l'amour, Car le soir arrivé Elle va se refermer. Ainsi va sa vie, Même les jours de pluie. La belle et ses bêtes, Un tableau champ

Tu frappes ta femme,effrayes tes gosses. Tu ronges leur vie comme on ronge un os. Tu crois être le roi, Mais le roi de quoi? Le roi des bouffons Ou le roi des cons? Tu avais tout pour être heureux, Mais tu préfères à eux, Tes bouteilles d'alcools Et tes soirées picole. Quand l'alcool t'aura tout pris, Jusqu'au dernier souffle de vie, Il sera

Que de larmes Avec toutes ces armes. Que de malheur Par des penseurs tueurs. Vouloir le pouvoir Et en faire un devoir. Qui voulut être roi Fut dans le désarroi Lorsque ses congénères Lui lancèrent des pierres. Point de pensées pieuses Juste des manières odieuses. Ne pas plier les genoux Et rester là debout. Femme libre je suis Et devant vou

Petite je parlais aux fleurs, Je pleurais souvent et avais peur. De l'an deux mille,de la mort , De l'avenir et de mon sort. L'an deux mille est passé, Je suis restée et la vie a effacé Toutes mes peurs passées. Le temps passe,hélas, Mais je reste de glace. Devant toutes mes questions Je me suis fait une raison. Le pourquoi de ma naissance ? P

Le bonheur est acquis à chacun Qui le veut bien. A tous ceux qui savent regarder Et d'un peu s'émerveiller. Un coucher de soleil, Une lueur,une étincelle. Le miel des abeilles, Le coq qui nous réveille. Le rire d'un enfant Ou le bruit du vent. Le bonheur est au fond de chaque coeur, Il faut juste en connaître sa valeur. Ne pas songer à le che

Bonne année à ceux qui vont naître Et ainsi perpétuer leurs ancêtres. Bonne année aux homos,hétéros et ados, Nos différences sont un cadeau. Bonne année aux bons comme aux cons Car la mixité a du bon. Bonne année à tous ceux qui aiment Mais aussi à ceux pleins de haine. Bonne année à ceux qui vont mourir, Qu'ils fassent de leurs der

Neuf mois d'impatience Et enfin la naissance. Un souffle de vie Qui grâce à elle se poursuit. Un mélange de deux amants Devenus maintenant parents. La preuve d'un amour Qui exista un jour. Un petit être innocent Qui demain sera grand. Sa vie commence aujourd'hui Et une mort qui s'en suit. Est-il triste de penser Que dès la naissance notre dest