Il était un matin, Comme tous les matins. Après le levé, Je me fais mon café. Les gestes son automatiques. Le rituel habituel, Pour bien commencer la journée. Simples et instinctifs. Cafetière, tasse, café. Ce matin, De ma main, La tasse de café, A glissée. Sur le sol, en mille morceaux s’est brisée. Le nectar, quant à lui de partout,

Il était une fois, deux sœurs fidèles de la Lune. Depuis la Terre, elles lui offraient leurs prières. L’Astre, devant tant de ferveur en fit des prêtresses. Elles durent alors se séparer. Lune à l’EST Lune à LOUEST Pendant la nuit, à l’EST, Lune priait. C’était le jour à l’OUEST, Lune attendait. La Lune avait en chaque instant,

Il était une fois, une bouche d’humeur grincheuse, Jointe, fermée, close, bouclée, Elle n’avait pas envie de parler. Aucun son, Aucun bruit, Aucun mot, Ne sortiraient Elle l’avait décidée, elle boudait. Bouche cousue, on ne l’entendrait plus. On avait beau lui demander, ce qu’elle avait, Pourquoi elle grimaçait, Elle ne répondait,

Il était une fois la sorcière Amrita, Qui invita sa sœur elle aussi enchanteresse, La sorcière Bulle. Elle avait besoin de sa contribution magique. Dans son manoir, Grigris, pentacle de protection à l’entrée, Dans chaque pièce, De vieux meuble pleins d’histoires à raconter, Amrita invita sa consœur à la suivre. Derrière une porte sec

Il était une fois un chacal qui sur le réseau, exhiba sa proie, aux bêtes. Le bœuf sans chercher à comprendre mugit Meuuuuuh ! Meuuuuh ! Le mouton, le suivi en bêlant Bêh Bêh Bêh ! La charogne, copia un bout du butin du chacal et fit de même que celui - ci Le bœuf sans chercher à comprendre mugit Meuuuuuh ! Meuuuuh ! Le mouton, le suivi

C’est ainsi que se termine l’histoire, point final ! Il était une fois, un livre, par son auteur, enfin terminé. Sur le dernier point de son roman, posé, Il se mit à méditer. Si on scrute, au plus profond, Au-delà du visible de l’œil humain, Bien après le perceptible du microscope, Plus loin que l’atome, On pouvait découvrir un uni

Il était une fois, Accroché à la terre pour ne pas tomber, Accroché au mat d’un bateau pour ne pas chavirer, Accroché au rocher de la montagne, pour ne pas chuter Accroché à une bouée pour ne pas se noyer Accroché à la lumière pour ne pas sombrer Accroché à une main pour ne pas se perdre Le genou à terre, Les yeux clos, La mâchoire

Il était une fois, assis en tailleur Sur une pierre polie par l’érosion, Un bouddha méditant. Il tentait de se connecter à la terre, A la mère, Au ciel, A l’univers. Il ressentait le vent, La lumière, La pluie, La poussière. Il chuchotait la paix à son âme. Il essayait de s’élever, D’atteindre les nuages, De toucher l’espace. Il

Il était une fois, sur la route de la destinée, Venus se poser, des nuages. Tant de nuages, Si opaques, Cachant la lumière. Le chemin s’en trouve dissimulé. Perdu dans le brouillard, Cherchant sa voie, à tâtons. Puis les nuages se dissipèrent, Pour laisser place à la lumière, Très vite, si vite, La lumière se fit intense. Si éblouissa

Il était une fois, des mots prononcés Incompréhensibles pour un non initié. Des paroles inhabituelles marmonnées Dans un langage oublié. Devant son autel, Elle prononçait, Elle chantait, Elle priait, Elle hurlait, Elle vociférait Son incantation. Prenez garde à la sorcière Qui joue avec les maux De temps en temps pour punir, D’autre foi