Perdu entre paraître, mensonges et faux semblant, persuadé qu'il t'es interdit d'être simplement toi, convaincu que le silence est maître du temps, que le voile de tes nuits ne peut pas se déchirer, que rien ni personne ne pourra jamais changer ce mal être qui t'habite... Le mental a cette faculté à vous faire apprécier les choses différe

Ce monde est malade,en plein délire La maladie, le mal me dit Ça peut toujours être pire Peu de temps, peu de répit Semer le vide autour, puis l'oublie Les silences ont bien plus à dire J'ai pas le temps, en pleine survie Ne pas se réveiller, peur de dormir Ses souffrances et ses maux m'attirent Oublier le jour, graver les nuits Attiser le fe

L'étincelle éteinte de tes yeux est un appel en soi, que je n'aurais de cesse d'explorer à l'infini, tant sa lumière est intense... Aveuglante parfois.... Elle révèle à elle seule, toute ta complexité, attirant, glaçant, touchant, tant de certitudes qui ne demandent qu'à être effacées... Tableau noir emplit de maux gravés à la craie,

J'avais presque oublié que j'étais perdue, persuadée qu'il m'était possible de n'être que moi, inconsistance de l'être, dépravation de l'esprit quand tout ne tient plus qu'à un fil, funambule sur le point de tomber, penchée au dessus de ce vide immense de n'être rien... Offrir au vent les méandres de mon cerveau corrompu, sortir ce cœur

Extrême errance abyssale, intense douleur qui reprend ses droits, me rappelant au miroir de mon existence et à tout ce que je n'aurais jamais... Putain si tu savais comme je hais mon propre reflet, prisonnière d'une enveloppe physique qui m'isole totalement... Envie de hurler, de tout casser, de briser tous ces miroirs, le fil de ma vie lentemen

Etre dure en surface, si fragilement subtile Quoi qu'on y fasse, la vie reste futile Sentir le vide autour,se raccrocher Un appel au secours, rien ne peut changer Un souffle d'amour, une incertitude noyée Un compte à rebours, impossible de gagner Tout devient trop lourd, beaucoup trop abîmée Perdue sans recours, parmi les heures oubliées. Imag

A chaque instant, quel que soit le chemin qui se dessine sous mes pas, tu me manques, blessures béantes que je ne serais refermées et qui me rappellent que je suis encore vivante...Si je pars sache que ma flamme ne s'éteindra jamais. Au plus bas comme au plus haut, sur terre ou dans les cieux, toujours je serais là, a briller pour deux... Si le

Une absence est, tout semble diffèrent, comme si le temps lui même c'était mis à l'arrêt, laissant le vide s'emparer de tout. D'errances en incertitudes, retournant toujours à ces lieux où seul le souvenir peut se faire entendre, se rappel à moi, comme pour me dire, qu'il est toujours là. Dans cet ailleurs que je ne peux percevoir mais que

Devant la feuille blanche, l'encre me manque, je suis en panne, comme si les mots ne trouvaient pas l'issue, comme si ils s’effaçaient d'eux même à mesure que je les pense. Ou alors c'est parce que la pensée à reprit tous ses droits, se permettant un envol quasi constant. Je ne pense qu'à toi, jour et nuit, même le sommeil m'oublie, préf

L'ange de mes nuits, mon essentiel errance, Hante mon esprit, Maître des inconsciences, Me rallume à la vie, par sa simple présence Une bougie sous la pluie, je hais toutes ses absences Un accord, une harmonie, une résonance Douces mélancolies, totale dépendance Sombres mélodies, parsemées d'évidences Cette litanie, peu à peu prend tout s