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Florence Gaudart

Florence Gaudart

j'ai 45 ans je fais de la photo depuis mon age de treize ans , j'écris également depuis quelques années et je me mets à l'aquarelle

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159 rue des hasards, Florence Gaudart.

photos anecdotiques du moment présent et thématiques diverses! je vous invite à regarder toute les photos car ici on y rentre comme dans une brocante il faut beaucoup fouiller pour y trouver la petite perle qui vous parle ou vous ravit!
Florence Gaudart Florence Gaudart
Articles : 244
Depuis : 28/10/2018
Categorie : Photographie

Articles à découvrir

un seul amour

quand la majesté du désir devient bestialité quand les corps dégoutent le coeur lquand le désir est crasse quand il n'y a aucune lueur d'amour quand le désir manque d'âme quand dans des corps trompés s'invite le désir nos corps jouiront puis s'éteindront au delà du désir mes sens ont joui d'une musique ou d'un poème l'amour des corps s

Eve et Adam

l'homme avide de ripailles distille son venin préférant me voir quitter le ciel pour l'ombre l'un après l'autre le fruit tendue pour me faire dévier de ma voie et pourtant ils le savent ma vie est ailleurs dans la lutte et pourtant ils le savent je n'ai pas le droit comment peux tu encore croire que c'est la femme qui est le vice???...

le mirage

on l'a vécu intensément on a humé son doux parfum on s'y est cru des éternels Le bonheur est insouciant il semblait invincible il nous portait haut et loin croire qu'il est normal d'être heureux en ignorant le bête tapi dans l'ombre qui t'arracherait tout même tes guenilles celui qui te terrasse impitoyable et tenace qui te rappelle qu'il n'

la rivière séche

dans la gorge de la rivière il y avait abondance pour tous dans le feu de la foret il avait de la chaleur les plus avides s'y noyaient ou s'immolaient les coeurs d'enfant suivait leur mère qui leur disait toujours prends garde mon enfant "un jour la rivière sera sèche" l'enfant demandait alors: "et le feu dans la foret?" "il mourra de son ardeu

silences

il y a des souffrances tellement profondes qu'elles en étouffent les mots il y a des terres arides qui ne rencontre pas la poésie il y a des seins froids qui sont les plus lointains et les plus lourds des silences il y des souffrances qui ne connaissent aucun nom

le lien du sang

suivre la trace celle du sang du sang que je sais être mien inlassablement chercher des réponses dans le sang ou dans le ciel scruter les visages pour y trouver l'empreinte la preuve irréfutable du lien j'honore mon père qui est au ciel tout comme j'honore le patriarche en ma maison je sais mon père être mon père le même sourire les même m

un matin d'automne

se réveiller dans la nuit se laisser caresser par une douce et chaude lumière d'automne compter les feuilles mortes voir l'arbre se dénuder fièrement nu face à l'hiver la promesse d'une rigueur tant attendue j'aime le froid pénétrant j'aime le sec j'aime l'orage et le vent qui chante à mon oreille attendre les longues nuits d'hiver quand la

ma mère

dans la maison de ma mère il n'y avait ni chaleur ni bonheur il y faisait un froid glacial pour qui avait besoin de tendresse le coeur de ma mère était sec et aride j'y suffoquais je n'avais pas le droit d'exister j'y étais l'objet d'un funeste destin et pourtant j'ai toujours eu plus envie de hurler que pleurer
dans la plénitude de la nuit

dans la plénitude de la nuit

dans la nuit profonde mon coeur s'apaise lorsque la solitude est volupté n'écouter que le silence le calme profond d'une ville qui sommeille vivre loin des mots et des maux trouver la quiétude la nuit repose mon coeur comme mon esprit se retrouver face à soi même dans la sérénité vivre pleinement la nuit j'aime le ventre de la nuit j'aime v