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Ide Valière

Ide Valière

Des poésies du siècle passé

Ses blogs

Un peu de poésie et mes mouvements d'humeur

Un peu de poésie, des textes qui m'ont touché et mes mouvements d'humeur.
Ide Valière Ide Valière
Articles : 37
Depuis : 08/04/2018
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Vivre au soleil

Vivre au soleil Tel un maître-verrier prodigue d’étincelles, L’astre a transfiguré l’altitude des cieux, Chevauché l’univers, empanaché nos yeux. Jusqu’aux vieilles maisons nous paraissent nouvelles. Enfant, sans ton chapeau de paille ou de dentelles, Tu serais aveuglé du monde prestigieux. Les amoureux ravis se prennent pour des di

Macron le va-t-en guerre

J'ai été étonné, en fait pas vraiment, d'entendre les réactions des Insoumis, du RN et autres politiciens français aux propos du président Macron. Au lieu de bavasser à l'unisson, ils feraient mieux de relire la transcription des propos tenus. La voici : « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assum

Camille Claudel

Camille Claudel Quand Paris exultait au « Sacre du Printemps », « L’Otage » était écrit et Camille, maudite. En sa cellule froide, infiniment proscrite, Elle écoute sa vie en ces jours attristants. O ma forêt mythique aux songes percutants, Villeneuve si chère à jamais interdite, Partage de profits et d’amour illicite, Rodin, le fort,

Nouvelle orientation

J'ai créé ce blog il y a quelque temps déjà. Sans beaucoup d'assiduité, je me proposais d'y publier quelques poésies d'un auteur qui me tient à coeur. Son pseudo était Idevalière, allez savoir pourquoi. Mais je vais élargir le sujet. La raison est que les soubresauts du monde dans lequel nous sommes plongés m'interpellent. Les prochaines

Prends ma main

Prends ma main s’il te plait, Elle est moins ferme, je le sais Mais souviens-toi comme tu la cherchais Quand, petite, tu l’agrippais Elle était solide cette main ma jolie Aujourd’hui, elle est moins ferme, je sais Mais souviens toi comme elle était solide Quand dans les escaliers tu trébuchais Aujourd’hui, quand tu glisses ta main dans l

« J’ai voulu établir le droit de tout oser » Gauguin

Tout l’équipage rit d’un albatros captif Aux ailes de géant, du temps de Baudelaire. Quand l’artiste bourlingue au chemin populaire, Les gens montrent du doigt ce mage admiratif Le destin l’emprisonne, extrême, fugitif A l’accoutrement drôle, au fantasme insulaire. Son travail exalté ne vaut aucun salaire. Gauguin se désespère au m

La mer

La Mer Enfant de la forêt sur ma verte colline, Moussaillon d’un étang, ondine des ruisseaux, Mon vain esquif cabote, amarre à des roseaux, S’en va de saule en jonc que le vent dodeline. Nostalgique naïade aux marées encline, Je crayonne de bleu les frontières des eaux, J’appareille, en désir, d’étincelants vaisseaux Qui ramènent p

Un aimable ruisseau

Un aimable ruisseau. Il accourait du « Bois aux loups ». S’il butait contre les cailloux Quand il longeait la « Cajolette », Il entonnait une ariette. C’était un passant de loisir, Il aidait le trèfle à rosir, Modulait vingt mille comptines, Psalmodiait nones et matines. Libellules et moucherons, Toute aile, en toutes les saisons, Venaie

Ah! ce cher Trump

Ce très cher ex-président (pourvu qu'il le reste) a encore fait fort. Au cours d'un meeting, l'agent orange a évoqué du bout des lèvres, le nom de sa rivale Nikki Haley. Il a demandé, où est son mari? "Where is he? He's gone", laissant supposer que celui-ci s'était barré. Et toute la foule en délire s'est esclaffée. Il aurait mieux fait