Normande née dans les années 60, Léa Colett a écrit à son rythme la mélodie de sa vie – sa propre thérapie. A l’école primaire, avec un premier prix d’écriture et de lecture, son premier dictionnaire pour récompense, elle découvre que la littérature siège au fond de son cœur et dès l’âge de neuf ans, elle commence à écrire son journal intime. Ses récits prennent leur source dans des histoires de famille singulières, tenues longtemps sous le sceau du silence. Un jour révélés par sa grand-mère maternelle, ces secrets éveillent l’intérêt d’Alysse, son personnage principal. Forte de sa capacité d’analyse et de son goût pour l’étude des caractères, l’auteure nous parle de maltraitance, de passion, d’infidélité, du détachement, du pardon, là où pourtant, toujours, transparaissent l’amour, la principale clé du bonheur, selon elle. Ses récits, portés par un certain type d’humour qui n’appartient qu’à elle – en dépit de la gravité des sujets abordés - ressemblent à des témoignages. A l’évidence, Léa Colett renverse les règles, en représentant ce qui peut paraître le plus banal de la vie. Elle bouscule ainsi l’opinion même de ses proches, en s’intéressant à ce qui peut sembler anodin, en faisant violence aux préjugés, avec une grande liberté de ton. A chacun son histoire… Toutes finissent par se répandre dans les harmoniques d'un ample concerto silencieux, qui recouvrira l’histoire de son léger manteau de poudreuse.