Arrachées toutes ces parties de mon âme, dont tu étais le conquistador. En mon sein, tu as apporté cette mine d'or, qui n'appartenait qu'à toi. Cruel malgré toi, tu me l'as reprise, Tel l'homme bestial, n'assouvissant que ses pulsions, Soumis à sa primitivité. Me laissant au passage dans le déni, puis ravagée. Bercée dans l'illusion de t

J'étais prête à t'offrir tout ce que j'avais Pas de promesse, rien que des mots en l'air, qui tournaient dans ma tête comme des feuilles dans une allée déserte un soir d'automne. A quoi tu jouais ? A quoi je croyais ? Illusion de la jeunesse. Naïveté, naïveté, j'en aurais presque perdu ma dignité. Désespoir, désespoir, au plus profond

Abandonnés, les bras de Morphée pour les beaux yeux de la nuit, Là où dans l'obscurité tout semble plus clair, Mais où naissent quelques idées noires. Dans le silence, le volume à fond dans le casque, Prête pour le voyage dans les songes. Remords et regrets ; rêves ; souvenirs. En boucle, quelques mélodies associées à la mélancolie de

Un air de Still Loving You en fond, Du rhum dans les veines, Est-ce qu'il est tard ? Peu importe. La cigarette aux lèvres et des étoiles dans les yeux. "Ca va ?" Tant que l'ivresse est là. Aucun mot n'est sorti de ma bouche à cet instant Pourtant nos regards ont eu la plus belle des conversations. Le temps ne compte plus. 30 secondes, 3 heures,

Pour la nuit seulement, Une nuit d'été près du lac, Nuit intense, lubrique, sensorielle. Et la brise caressant nos corps nus, Et toi, réchauffant mon âme. Yeux dans les yeux, Mes cheveux sur ta joue, Et ta main serrant mon cou. La mélodie cadençait nos gestes avec une justesse charnelle, Comme si tu jouais ta meilleure partition.

Ai-je déjà été aussi perdue qu'en cet instant ? Seule. Je ne suis qu'une âme égarée erant dans ma ruine intérieure. Cette fois-ci, je préfère largement le vide et le silence au trou béant que la tristesse provoque dans mon coeur. Ne me satisfaisant qu'en sentant mon corps, comme pour me prouver que la vie coule encore dans mes veines. Le

Je veux que tu me sentes, que tu me ressentes, que tu prennes possession de mon âme à ton moindre contact. Que chacun de tes baisers m'enivrent. Que ta main panse mes blessures à ton simple toucher. Je veux ton souffle sur ma nuque, et tes bras autour de ma taille. Je veux que tu plonges dans mes yeux pour y lire tous mes secrets, que tu me conn

Le courant d'air glaçant mes cruels états d'âme, Possédant la moindre parcelle de mon corps. M'abandonnant totalement à mon amant infâme, Défiant du regard sa damnation, tel le matador. Mes démons me rattrapent du bout des doigts, A quoi bon faire semblant ? Une quête perdue du bonheur, ma chute lentement j'aperçois. Je ne suis que décep

Je plonge dans le fond des abysses comme si ma vie n'était qu'une noyade. Tout est noir, pourtant, j'ai les yeux bien ouverts, les pieds sur la terre ferme. La douleur, le mal, le vice, glissant en mon être, au plus profond de mes viscères. Mes iris ne fixant qu'eux, n'attendant que leur sentence, telle la luxure défiant une naïade. Le cynisme