"Dans la poussière des mots naissent les rêves." Sandra Dulier Dès mon entrée dans le petit hall de l'immeuble, je sens l'odeur forte de l'urine... de chien, de chat... je ne sais pas vraiment, en tous les cas, ça pince les narines ! Le carrelage du sol est noir de crasse, des restes d'activité de mécanique sont toujours à trainer dans le c

"Être soignant au XXI siècle c'est, en même temps que la passion de savoir apprendre, l'humilité teintée d'inquiétude pour l'autre" Didier Sicard. L'éthique est à la mode. Savez-vous qu'il est un des synonymes de la morale ? pourtant, nous ne l'appréhendons pas de la même façon. La morale nous renvoie à nos devoirs tandis que l'éthique

pour toujours "on ne m'aime pas" "je suis nulle" "ils sont plus heureux sans moi... la preuve, ils préfèrent vivre avec leur père" "on m'abandonne" "je suis seule"... ce sont quelques paroles de Sabrina durant quelques années jusqu'à la semaine dernière... En voulant mourir, Sabrina ne pouvait penser qu'à sa souffrance, sa douleur morale qu'

"Stay Hungry, Stay Foolish" (Soyez Affamés, Soyez Fous) Steve Jobs, 2005. C'est fait ! Création du blog... depuis le temps que je souhaite partager avec vous des anecdotes de ce métier riche en relations humaines, en émotions, en responsabilités... quel plaisir de pouvoir partager une réflexion sur la vie singulière des humains que je rencon

"La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir." Paul Coelho 15 min de retard au rdv fixé avec lui au Centre médico-psy. Réaction de Paul qui se lève à mon arrivée dans la salle d'attente : les lèvres pincées, le regard assassine, le corps très droit, prêt à imploser, "ce n'est pas la 1ère fois, à quoi ça

J'ai découvert le livre "Mes pensées sont des papillons" d'Eveleen Valadon (Ed. KERO). Vivre "du côté d'Aloïs" comme le dit si bien Eveleen Valadon, atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis 4 ans, c'est se sentir "en décalage horaire". C'est vivre dans "la brume". Elle évoque ses difficultés à interpréter ses activités de la vie quotidi

"Je suis toute seule... abandonnée... ils me l'ont pris" me dit-elle, avec ses grands yeux d'un bleu profond débordant de larmes... s'accrochant à mon bras lorsque je pénètre dans son salon. Elle me conduit jusqu'à son fauteuil situé près de la fenêtre. Celui de son mari est resté près du lit médicalisé encore en place, sans literie...