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Tito Topin

Tito Topin

Graphiste, illustrateur, il a réalisé des campagnes publicitaires, des affiches de films, des génériques de films et deux bd avec Jean Yanne (La langouste ne passera pas, Voyage au centre de la C...). Réalisateur, il a fait trois courts métrages (Tes yeux de braise me font merguez, Que tes larmes ruissellent sur la vaisselle, Le Bon, la Belle et le Fainéant). Scénariste, il a écrit un peu pour le cinéma et beaucoup pour la télévision. Il est notamment le créateur de la série Navarro, cent-huit films auxquels il convient d'ajouter une cinquantaine d'autres. Écrivain, il a publié chez Grasset, Gallimard, Fayard, La Branche, Syros, Rivages noir, Denoël, Naïve, Genèse, La Manufacture des Livres, et récolté plusieurs prix : le prix Mystère de la Critique pour "55 de fièvre", le Grand Prix de la Littérature Policière pour "Un gros besoin d'amour", le Prix Polar de Cognac pour "Bentch & Cie", la Plume de Cristal à Liège pour "Des rats et des hommes". Ses derniers romans : Les enfants perdus de Casablanca (Ed. Denoël). Tout le monde il est beau, tout le monde il est Jean Yanne (Naïve), Métamorphose des cendres (Rivages noir), De Gaulle n'est pas un auteur de polar (Genèse), L'exil des mécréants. 55 de fièvre. (La manufacture de livres). Casablanca, l'aventure du film (Editions Lettmotif).

Ses blogs

Tito Topin, blog-trotteur.

Romans, nanars, polars, scénars, arts, essais sur le cinéma... et caetera.
Tito Topin Tito Topin
Articles : 141
Depuis : 12/09/2017
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Les fêtes de fin d'année m'emmerdent.

Les fêtes de fin d'année m'emmerdent.

Les fêtes de fin d’année m’emmerdent. Ça me fiche les boules et pas seulement celles du sapin, roi des forêts. On n’a pas fini de digérer les œufs de lumpe, le tarama rose des Mousquetaires de la distribution, le saumon sauvage d’élevage écossais, les blinis qui vont avec, les queues de langoustes de Cuba, la bûche de Noël caramel
La mocheté m'emmerde.

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La mocheté m’emmerde. Devant moi passe un groupe, deux hommes, quatre femmes, trois générations. Parmi eux, une femme volumineuse, le short au ras des fesses. Les cuisses nues forment des bourrelets de graisse, humides, roses. Elles frottent en marchant et font des frouff des chflok et des blogblougbloug en tremblotant comme de la gelée angla
LES RELIGIONS M'EMMERDENT;

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Les religions m’emmerdent. Nos Anciens, qu’ils furent égyptiens, grecs, romains, civilisés ou barbares, vénéraient les ibis, les renards, les arbres, les dieux du vent, de la pluie, du tonnerre, de la mer, du ciel. Toutes ces divinités vivaient au milieu des hommes, dansaient avec leurs femmes, tuaient des lions pour se vêtir, partageaien
L'hiver m'emmerde.

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L’hiver m’emmerde. Il est censé venir m’emmerder tous les ans, à la même date, le 21 décembre, mais en réalité il arrive beaucoup plus tôt. Son heure sonne à la fin octobre. Je peux le prouver, toutes les télés en ont parlé. En plus, il n’arrive pas les mains vides, il amène avec lui la neige, le ski, les raclettes, les jambes p
L'Intelligence Artificielle m'emmerde.

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L’intelligence artificielle m’emmerde. Pourquoi serait-elle intelligente alors qu’elle a été conçue par l’homme ? Car enfin, tout ce que l’homme a réalisé s’est avéré idiot et contreproductif. Il a créé Dieu et on voit le résultat, des guerres à n’en plus finir, il a créé le diable mais il ne sert à rien tellement Dieu s
Les vieux m'emmerdent (bis repetita).

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Les vieux m’emmerdent (bis repetita). Les grandes chaleurs terminées, les voilà qui ressortent après s’être réfugiés tout l’été dans des salles climatisées où ils ont vu et revu Barbie jusqu’à la nausée, les yeux larmoyants, le menton humide, en profitant outrageusement des réductions accordées à leur âge comme s’ils ne jo
Les antisémites m'emmerdent.

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Les antisémites m’emmerdent. Je m’en explique. Quand je suis arrivé à São Paulo (Brésil), en 56, les mœurs étaient encore conservatrices et il fallait avoir un costume pour bosser et ce, malgré la chaleur, je suis donc allé voir un tailleur qu’on m’avait recommandé rua Barão de Itapetininga et lui ai commandé trois costumes dans
Les manifs m'emmerdent.

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En tête, ils évoluent en sarouel vert retenu à la taille par un cordon torsadé de la même couleur, le torse nu, les épaules ondulantes, la tête recouverte d'une cagoule noire zébrée de rouge avec deux fentes en amande pour les yeux et ils se flagellent le dos sur un rythme d'une lenteur tragique. Les fouets ont une douzaine de queues, le m
L'égalité m'emmerde.

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L’égalité m’emmerde, ou plutôt m’emmerdent ceux qui n’ont que ce mot-là à la bouche. L’égalité, mon cul, comme disait Toulouse-Lautrec qui l’avait par terre. Vous trouvez juste que certains bébés pèsent plus que d’autres à la naissance, que certains viennent au monde poilus, moustachus et chevelus, type Frank Zappa, d’aut
Le dieu du stade m'emmerde.

Le dieu du stade m'emmerde.

S’il court le 100 mètres, le dieu du stade devra se raser la poitrine, les épaules, le crâne et les sourcils pour plus d’aérodynamisme et gagner 1/100° de seconde, voire 2. S’il nage, une fois rasé de près, il s’enduira le corps d’un mélange à base d’huile de pingouin femelle qui favorisera sa glisse aquatique. Son record battu