Pas encore inscrit ? Creez un Overblog!

Créer mon blog
Sylvie Méheut

Sylvie Méheut

Je ne suis pas ce Je majuscule et sans âge, je ne suis pas ce Je apposé dans la marge. Je suis Vous qui passez, compagnons de mirages, multiples de moi-même à l'ombre des noyers.

Ses blogs

Sylvie Méheut

Carnets
Sylvie Méheut Sylvie Méheut
Articles : 76
Depuis : 15/07/2017
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Sous le grand chapiteau du firmament d'opale

Sous le grand chapiteau du firmament d'opale

Marc chagall, cirque bleu. 1950 tu es mort et mon âme à jamais dolorie saigne sur le blanc-seing de la mélancolie et les bancs du couchant si miséricordieux dessinent le linceul de ton cœur idéal le souffle circassien d'un trapéziste pâle me frôle tendrement au premier jet de feu sous le grand chapiteau du firmament d'opale je suspends to
Au jardin de Montaigne

Au jardin de montaigne

Saint-michel-de-montaigne © emmanuel szwed c’est la vie entière qui lente s’achemine métronomiquement sur le blason du temps l’aigrette des noyers ramende la colline où s’étoilent déjà les rameaux dissidents la chartreuse s’endort, castillon s’illumine la tour de montaigne s’estompe dans la nuit c’est l’heure des serments
Nuages

Nuages

Ivan aivazovsky, nuages au-dessus d’une mer calme, 1889 ô nuages tissez haut dans le ciel vos mirages d’écume la verge du soleil limaille l’horizon et vous allez froissant insolemment la dune entre vos cils de sel et vos seins de coton nuages ô paysages cartulaires des nues combien de vies enfouies crépitent entre vos mains combien d’â
Appartenances

Appartenances

Je suis née d’un soupir sur le flanc d’un coteau d’un chemin satiné d’une brise marine d’un triangle où chemine les ombres des hameaux je suis née d’un désir amarré au silence de l’arène meurtrie de l’onde morcelée d’un navire qui dérive au large de l’absence je suis née d’un orage retenu par la plaine d’un talus d
Au jardin de nos coeurs

Au jardin de nos coeurs

Dinard © élodie rollin le ciel ajuste son pallium la lumière est plus chaste que l’ajonc des collines l’île se parchemine et le ponant colore de son dernier pinceau ses nacelles divines martingale du soir où s’épousent déjà le premier jet de l’aube et le jour qui décline tout se rejoint alors les rives alumines et les derniers br
Vois

Vois

Camille claudel, la valse. vois cet amour que nous possédons et cet amour qui nous précède qu’une chaste et dolente fièvre aiguise en son humanité vois tout se dessille sous l’absence et de l’absence tout renaît la source ne mendie jamais c’est le ruisselet qui s’élance vois sous la coupole du silence parader l’amble du désir o
Marine

Marine

Ivan aivazovsky, stormy sea at night, 1849 céleste empire des haubans hautbois des mers qui de l'écume au firmament portez chimères gréements des hautes latitudes palissés d’or quand le néant croche à la hune ses météores vous escortez de vos lanternes l’ombre des nues et vous glissez comme phalènes au vent chenu génois qui parez l
Pour un aveu de vous

Pour un aveu de vous

Le baiser du gustave klimt pour un aveu de vous j’aurais conquis le monde vos lèvres sur mes yeux votre souffle à ma joue nous aurions par centaines égrainé les secondes de ces minutes blondes où les âmes se nouent les cieux gardent en vain l’empreinte vagabonde de notre fol amour et de notre amour fou parfois lorsque la nuit dévale sur
Anochecer

Anochecer

Antequera © eric rowbottom rouge l’arène et le vin andalou quand titube le soir sur les murailles d’antequera dans le cercle d’or tressé d’ambre et de feu l’élytre rubis d’une étoile éclat de cinabre dans la joie des cieux rouges les veines de l’aveu rouge le vent de charité rouges les lèvres de faïence sur nos paupières saf
Octobre

Octobre

Parc du thabor, rennes. octobre la ville cherche son âge dans la rousseur des pierres octobre tiges nues et vent de bruyère s’offrent au désir des abat-jour octobre rue hoche ce matin nabuchodonosor et pain la saint-melaine en mélusine octobre avec son front d'alabandine et ses regrets de boulingrin octobre comme un surplus d'amour aux vasque