J’en ai marre de tout, et de vraiment tout ; de me réveiller chaque matin et de me détester. Chaque matin je me demande pourquoi je n’ai pas fait un arrêt cardiaque pendant la nuit (d’où ma difficulté à prendre du diffu-k). J’en ai marre de vivre parce que vivre ça signifie être avec les autres et je déteste les autres de pouvoir v

Je me sens noyée, comme si quelqu’un me maintenait la tête sous l’eau. Et je pleure sous l’eau, elle coule de mes joues pour rejoindre l’eau qui m’entoure. Je lâche prise, je le laisse me noyer? Je ne sais pas pourquoi je pleure. Est ce que je veux qu’on me laisse mourir ou est ce que je veux me battre vainement pour sortir la tête

Je me sens seule avec mon désespoir. Je suis sur un chemin boueux, et à chaque pas je m’enfonce ou risque de m’enfoncer. Il m’entraîne vers ma mort, le long d’un long chemin et au bout ma tombe. La porte est derrière moi mais aucun moyen de se retourner et les clés sont sur ma tombe. Les clés de quoi, je ne sais pas, celle de la liber

Après être sortie de la clinique Villa Montsouris, je me suis dit que les anxiolytiques avaient réponse à tout. Je prenais des quantités démesurées pour ne plus penser, pour ne plus criser. Apparemment j’aurais pu mourir, mais bizaremment ça ne me fait ni chaud ni froid de savoir que j’aurais pu y laisser ma peau. Je ne veux plus manger

« t’es prié de pas sacrifier le chat » « #jemontreostensiblementquefucklalife » (David) Je déteste Dupré, c’est déprimant. Ils me rendent encore plus mal. Plus on essaye de me sauver, plus j’ai envie de me tuer. On m’a dit que j’étais un château fort. je pense que c’est faux. Je n’essaie pas de ne pas dire, en vérité j’a

Ca ne m’amuse pas d’être le pantin de la boulimie. Ce n’est pas vraiment soudain. On la sent venir, prendre petit à petit le contrôle de l’esprit puis pour finir le contrôle du corps entier. Ce n’est pas amusant de se voir faire des choses qu’on ne veut pas faire, qu’on ne devrait pas faire, et ne pas faire ce qu’on devrait fair

Chose nouvelle : hypokaliémie sur hypokaliémie. « ça m’étonne pas vu ce que tu as mangé » (Maryvonne, infirmière - après avoir demandé un gaviscon -)

J’allais mal et je vais un peu mieux depuis l’hospitalisation, et pour être plus précise une semaine avant l’hospitalisation parce que je m’étais trouvé un nouvel objectif, quelque chose qui me faisait que je raccrochais à la vie. Je me suis trouvé un objectif de vie, et je ne veux pas que ça fasse rater cet objectif. La nourriture p

Je suis rentrée de permission samedi après midi avec un sac entier de nourriture. Sans contrôle de la part de l’infirmière qui avait l’air de s’en ficher complètement. J’aurais voulu qu’on me prenne ma nourriture que j’avais rapportés mais j’étais incapable de leur donner de moi même. Fichu maladie. Il y a eu une faille et la

47,5 contre 46,1 hier matin. J’ai envie de crever je n’aurais jamais dû manger hier midi. Je ne veux pas rester ici, ce n’est pas ma place, je perds mon temps. Je n’en voit pas la fin j’en ai marre, soit je crève soit je pars à vous de choisir. Vous avez bien noté que quand je veux absolument quelque chose je l’obtiens, et la je veu