J'ai débuté la philosophie en autodidacte, en 1980, au pensionnat. Au sortir de la terminale, je choisis de ne pas emprunter la filière universitaire, pour divers motifs, telle la préférence du travail solitaire (autrement plus difficile, il est vrai, cependant, nettement plus exaltante), le refus d'une autorité "intellectuelle" dont on sait qu'en ce monde-ci, la politisation, la partialité et les "orientations" de tous types sont fortes, le plaisir d'apprendre ce dont il m'apparaissait avoir vraiment besoin. En 1995, après le début d'une relecture d'un ouvrage de J.P. Sartre, "l'Être et le néant", j'aboutissais au traitement que faisait l'auteur du concept de manque ; ce fut, pour ma part, un moment historique, en lequel j'eus une véritable révélation, laquelle était aux antipodes des considérations du père de l'existentialisme athée. C'est ainsi que naquit la factologie, science du fait, dont je me servirai pour conduire des recherches fondamentales visant à : -comprendre ce qui précéda toute matière -constater l'existence d'une Nature Humaine éminemment pathologique -affirmer le prolongement de l'existence par après l'arrachement à la vie psychophysique (ici, ni sciences occultes, ni ésotérisme, ni "magie" de toutes sortes). En 2023, je publiais la synthèse de mes résultats dans l'ouvrage "Le Matérialisme factologique". Paul Ragène