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Laurie

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Des maux aux mots

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Laurie Laurie
Articles : 18
Depuis : 04/07/2016
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

L'homme à la fenêtre

L'homme à la fenêtre

Il fait très chaud. C'est une de ces après-midis caniculaires de la fin août. Il se tient là, seul, triomphant à la fenêtre de son appartement. Pour lui, le temps ne s'écoule pas comme celui de la masse compacte qui déambule dans la rue qu'il observe. Cette masse du vendredi soir. Celle qui tente, pour quelques heures, d'échapper à la sem
Écarts modesques

Écarts modesques

Ils portent le noir, le blanc, le serré, l'ajusté et se fondent dans une masse compacte et hermétique. Se privant de l'étendue des possibles. Ils marchent droit, ils marchent vite, ils marchent certains. Et qu'en est-il des autres ? De ceux qui font des écarts ? De ceux qui marchent à côté ? De ceux qui portent le trop grand ? Le trop vieux
Il est l'heure

Il est l'heure

Réveil. Se lever. Avoir un peu froid aux pieds. Dix pas jusqu'à la salle de bain. Contempler l'autre dans la glace, l'autre qui rêve encore, celle de la nuit. Devenir celle de la journée : 10 minutes. Ne pas avoir faim. L'appétit vient en mangeant. Manger. Ne toujours pas avoir faim. Ouvrir le journal. Se dire que Le Monde va mal. Refermer le
Moonlight swim

Moonlight swim

Moonlight, Barry Jenkins C'est une puissance si contenue. C'est le vrai et les plans sans fin, langoureux et vivants. Respirant, violent et cathartique. C'est la beauté dans le regard de l'enfant, la mer ou la mère. C'est la vie, le difficile, l'horreur et c'est le beau.
Le rouge aux lèvres

Le rouge aux lèvres

Elles s'est assise dans la rame. Elle a lentement sorti un à un ses artifices du vendredi soir. Le rouge à lèvres s'est étalé avec délectation, la poudre a volé, le parfum m'a embrumé. Elle a recouvert ses joues du peu de rouge qu'il lui restait sur les doigts. Elle est devenue peu à peu la fille du vendredi soir, le wagon comme rite de pa
De la Poésie sans faim

De la Poésie sans faim

C'est un magicien de mes cauchemars, celui-ci dure 2 heures et 8 minutes, ponctué d'une laideur oppressante et délicieuse. De l'onirisme grotesque, une délicatesse surréaliste. Il nous touche par son impensable résonance. Cette poésie se mange sans faim et c'est exquis.
Contenant

Contenant

Il est, parait-il, composé à 60% d'eau. C'est un contenant sculpté, édition 1999, design étranger, 100% "made in France". Il est différent des autres contenants. Plus fragile. Plus ciselé. Car il n'y a pas que ce liquide translucide qui circule à l'intérieur, c'est autre chose qui l'habite. Le rend si unique. Quelque chose d'imperceptible
Comme des sardines

Comme des sardines

Une sardine. Une vielle morue. Un thon. Une poilue. Une catin. Une moche. Une extrémiste. Une castratrice. Une frustrée. Une coincée. Une poupée. Une misandre. Une mécréante. Une sorcière. Une bonne mère. Une putain. Une méchante. Une allumée. Une tarée. Une folle à lier. Une lesbienne. Une connasse. Une femme ?
Un presque rien

Un presque rien

C'est une petite douleur, là tout au creux des reins. Un léger pincement peut-être. Parfois elle revient sans prévenir. Elle ne se fait jamais attendre mais elle revient là sournoisement. Elle veut que l'on pense à elle. Sans cesse. Toujours. Elle est là sous la douche. Dans le thé. Sur le quai du métro. Dans le lit et sur le bureau. On ne
Good Time

Good Time

Joshua/Ben, Nick/Connie, deux tandems fous, deux entités complémentaires et indissociables: deux couples de cinéma. Good Time est un véritable film de frères, incontestablement, à l’intrigue discontinue et étouffante. Etouffante comme ces gros plans qui peuplent le film, gros plans flous sur des visages ensanglantés, sur la peur, sur les