Dans leur très grande majorité, les victimes des violences conjugales sont les femmes en raison des stéréotypes culturels sexistes. La violence conjugale est un processus de domination sexiste. La mise sous emprise se fait par des distorsions du langage et de la communication qui placent les femmes dans la confusion et les empêchent de compren

Extraits d’ouvrages de Muriel Salmona et de Sandrine Apers La loi du silence règne sur les violences sexuelles commises le plus souvent sur les mineurs par des proches. La maltraitance infantile a toujours été l'objet d'un puissant déni, chaque avancée étant suivie d'une régression. La conviction largement répandue que les enfants d'Outre

Les principales victimes de violences sexuelles sont les enfants, les filles étant trois à six fois plus exposées que les garçons. L’impact traumatique très grave présent chez tous les enfants victimes, au lieu de permettre de repérer qu’ils ont subi des violences, de les protéger et de les soigner, assure au contraire une totale impuni

Parce que l’agression vient d’une personne proche (les victimes de viol et de tentatives de viol connaissent leur agresseur dans environ 90% des cas), parce que l’agression est ahurissante, incompréhensible et terrorisante, un stress phénoménal se déclenche. Ce stress est tellement fort que le cerveau et le cœur sont en danger de mort. P

Le ministère de la Famille, de l'Enfance et des Droits des femmes révèle les chiffres suivants : 83 000 femmes subissent des viols par an. A cela, il faut ajouter : Les viols sur les mineures (soit environ 120 000), sur les personnes exclues (SDF, personnes discriminées), handicapées, sur les garçons et les hommes. Il faut parler de 240 000 v

La société est colonisée par le discours des agresseurs : seulement 1% d’entre eux sont condamnés. L’impunité dont bénéficient les prédateurs sexuels est telle qu’ils peuvent agir en toute sécurité, avoir de longues carrières de pédocriminels, développer des stratégies très bien rodées, et coloniser les espaces qui devraient