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classes de 3°3 et 3°6

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Blog poétique des élèves du collège

Réalisations poétiques et sélection de poèmes des élèves !
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Articles : 89
Depuis : 08/03/2016
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Après l'hiver

Tout revit, ma bien aimée ! Le ciel gris perd sa pâleur ; Quand la terre est embaumée, Le coeur de l'homme est meilleur. En haut, d'où l'amour ruiselle, En bas, où meurt la douleur, La même immense étincelle Allume l'astre et la fleur. L'hiver fuit, saison d'alarmes, Noir avril mystérieux Où l'âpre sève des larmes Coule, et du coeur mont

La tombe dit à la rose

La tombe dit à la rose: -Des pleurs dont l'aube t'arrose Que fait tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe: -Que fait-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert depuis toujours ? La rose dit:-Tombeau sombre, De ses pleurs je fais dans l'ombre Un parfum d'ambre et de miel. La tombe dit:-Fleur plaintive De chaque âme qui m'arrive Je fais un a

Mur d'images

Le mur d'images a été dévoilé avec la photo de Tristan. Bravo à tous pour votre participation ! http://www.occe.coop/~photo-poeme/galerie_3.php

Obsession

Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales; Vous hurlez comme l'orgue; et dans nos coeurs maudits, Chambres d'éternel deuil où vibrent de vieux râles, Répondent les échos de vos De profundis. Je te hais, Océan ! tes bonds et tes tumultes, Mon esprit les retrouve en lui; ce rire amer De l'homme vaincu, plein de sanglots et d'insultes,

A l’éclair violent de ta face divine

Théodore Agrippa d'Aubigné A l’éclair violent de ta face divine, N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté Me fit goûter la mort, la mort et la ruine Pour de nouveau venir à l’immortalité. Ton feu divin brûla mon essence mortelle, Ton céleste m’éprit et me ravit aux Cieux, Ton âme était divine et la mienne fut telle : Dées

Hier, le vent du soir, dont le souffle carresse Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard; La nuit tombait; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse. Le printemps embaumait moins que votre jeunesse; Les astres rayonnaient moins que votre regard. Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle Où l'âme aime à chanter son hymne le plus

Demain dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées

Que voulez-vous la porte était fermé, Que voulez-vous nous étions enfermés, Que voulez-vous la rue était barrée, Que voulez-vous la ville était matée. Paul Eluard.

Venise

Venise Alfred de Musset Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l’horizon serein, Son pied d’airain. Autour de lui, par groupes, Navires et chaloupes, Pareils à des hérons Couchés en ronds, Dorment sur l’eau qui fume, Et croisent dans l

Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. " A ces mots le