Chanson du paladin (I) Chaque bataille est pour moi un dilemme J’y puise ma force en traquant l'ennemi Chaque guerre est pour moi une aubaine Je suis le chevalier aux cœurs meurtris. Arrivent à mes oreilles de nouvelles clameurs C’est le son mélodieux des armures ennemies Et serrant mes rênes dans un galop rageur Je suis le chevalier aux c

Exercice de style A chaque pensée écrite, commence une émotion. B onne, forte ou mauvaise, comme une malédiction. C hoisissant avec soin, les mots formants mes phrases, D ésignant mes pensées, avec force et courage. E spérant traverser toutes les couches, tous les âges. F orce est de constater que je ne suis que, rage. G relottant dans l’

Promenade Morgane s’en est allée C’était tôt ce matin Elle n’avait presque rien Un fichu sur le dos. Morgane est dans l’allée C’est tôt pour un matin Il fait un temps de chien Elle n’a rien sur le dos. Morgane m’a lâché C’était un beau matin Ca n’avait l’air de rien Ça fait un mal de chien. Morgane m’a embrassé Pas u

Quelques notes... Je pleure de désespoir Je ne puis être heureux Les airs d'une cithare Et d'un tambour joyeux Cadence un fouet hilare Sur le dos d'un jeune noir. Sur un air de guitare Avec un nerf de bœuf. Vous qui semblez tous croire Que tout est merveilleux La main pleine de dollars Mais le coeur dédaigneux Ouvrez vos âmes sordides A des ê

Un instant... Il y a un instant, j'ai pleuré... Cela fait une éternité. Il y a un instant je suis parti, Sans me retourné. Cela fait bien longtemps, Cela fait, un instant. Un instant c'est si court C'est presque un moment. Un moment sans amour. L'amour ça dure longtemps? Non, ça dure juste un instant. A peine un moment. Le temps de se retourn

L’Amour ? Je descends de ma lune, pour convertir ton âme, Et préparer mes charmes, pour de longs râles nocturnes. Cataplasmes pour ton corps, des baisers pour ton âme, Ma bouche en guise d'armes, la besace pleine de sorts. Et voilà que tu touches ce qui me sert de corps, Protégeant mon essor, lorsque s'envole ma bouche. Dessinant dans l'ét

Le baiser (prologue) Un beau matin, comme ça pour rien, Ma mère s'est enfuie, Emportant sous son bras cinq bambins, Comme ça sans un bruit. Seul, au milieu du couloir immobile, Je regardais la porte, Seul sans crier et tranquille Attendant qu'elle m'emporte. Un beau matin, comme ça pour rien Ma mère est rentrée, Ramenant sous ses bras cinq ba