A la demande générale (de deux de mes lecteurs), Je reprends le clavier : ainsi aurez-vous l’heur, Une fois dans l’année, d’avoir des précisions En quelque sorte, avis à la population, Sur la vacance de mon bulletin hebdomadaire. La mode est certes à la relâche, Mais nulle requête dans ma démarche Ne justifie une si longue trêve. Au
Christine Girard
Christine Girard
Relater une expérience, un parcours, un temps fort, un témoignage... L'écriture donne forme à la pensée et laisse une trace durable.
Je suis biographe : je vous écoute et vous guide dans vos souvenirs et vos émotions pour en faire un récit sous la forme d'un livre en édition limitée.
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23/11/2015
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Littérature, BD & Poésie
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Ma production a certes cessé d’être réglée comme un coucou suisse, mais à l’occasion, je vous fais tout de même un petit coucou comme promis. Non, je ne vous adresse pas un avion bringuebalant, ni une petite primevère sauvage, pas plus qu’une pendule de la Forêt-Noire. C’est simplement le mot du jour, et même de la saison puisque l
- Ah, cher ami Carême, comme vous m’êtes cher (à pâté) ! s’écria-t-elle (de poulet). En effet (bancaire), Anna (chronique) venait de subir une agression sauvage (canonique) de la part d’un vieillard, Martial, qui lancé à fond (marin) sur une mobylette (it be), avait (Maria) tenté d’arracher son sac à main (courante). Déstabilisé
Avec le petit fumet de 2019 qui assaisonne cet entre-deux, arrive l’occasion de décanter les événements de l’année qui se termine en troussant un dernier petit billet. Alors que les uns passent leurs vacances en graisse (où ils prennent des bains-marie) tandis que les autres passent la semaine à boucaner sur leur canapé, me voilà en tra
Style Louis XV : Sacrifiant à la Fortune et à la Providence, puisse ce nouveau millésime déposer dans votre âme des semences d’allégresse et puissiez-vous en jouir avec transport. Souhaitons que votre cœur reste en de convenables dispositions et votre auguste corps de robuste complexion. Avec ce mot de ma façon, je vous fais raison d’un
Les vacances sont propices à un certain relâchement de l’élocution comme du protocole : ainsi, j’entendais récemment « mon corridor », ce qui n’est pas très correct. On dit « je me repose ». Il n’est pas très élégant non plus de dire « un enfoiré » (la forme « une année perdue » s’impose), « le ton monte » (préférez
Connaissez-vous le théâtre des ronds-points ? Actuellement sous les feux de la rampe (et brûlant les planches comme jamais), avec ses costumes clinquants, ses décors apocalyptiques et son chœur de revendications, il est en train d’improviser une représentation dont on ne sait encore si elle emprunte au répertoire de la farce granguignolesq
Maman a plein d’amis (des Occitans hérétiques, des coloristes en quête de tons variés) car c’est une femme déçue avec une bonne chair de Nippon et elle se fait la bouchée à la reine comme personne. - Goûtez-moi cette farce, disait-elle à Connard le Barbant qui fumait comme un pompier. Celui-ci avait d’abord enseigné à l’École d
Il m'est passé quelques incertitudes à la gorge avant que de rédiger ce texte (j’ai hésité) mais étant ces jours-ci dans un jeûne effroyable de divertissement (je ne m'amuse guère), je me sens sur mon grand fécond (d’humeur à dire de belles choses) et en commodité (capable) d’être fort ubéreuse (prolixe). Quoique… Je suis un pe
- La vache paîtra quand elle aura cessé de ruminer, si elle meut sa carcasse ! - Et vous, Isabelle ? Vous mouvriez pour me laisser passer ? - Et les veaux ? Il ne faudrait pas qu’ils geignissent ! - Cela n’arrivera pas si nous nous abstrayons… - Mais je crains pour le cheval… Tandis qu’un corbeau accroissait le tumulte de la discussion