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FATD

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Ses blogs

La poésie est le terrain vague à l'âme.

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FATD FATD
Articles : 35
Depuis : 05/10/2015
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

On va grandir

On va grandir, on va grandir Ne t’inquiète pas On va grandir, on grandira On verra nos mains se flétrir On pourrira La peaux de nos pieds se durcir Sous nos pas Des cicatrices graver des sillons Dans nos chairs Des rides creuser nos fronts De vrais déserts On va grandir, on va grandir Ne t’inquiète pas On va grandir, on grandira On entendra

La rumeur

La rumeur en fait toujours trop ; Elle absout comme elle assassine. Méfiez-vous des bruits de métro Et des couloirs sombres où ils cheminent. On fait d’une fable une affaire : En vérité le loup n’eut pour seule récompense Qu’une confiture d’oranges amères, Et un petit pot de beurre rance. 13/12/2019

Une table, un croissant, un café

Devant moi, une table. Un croissant, un café sont posés Devant une fenêtre. Derrière la fenêtre, Sur une table sont posés Un café, un croissant, Et derrière, sur ton nez, Tes lunettes. Derrière cette fenêtre, Le bout de ton nez. Et posés sur une table Un croissant, un café Devant une fenêtre, Et derrière sont posés, Un café, un croi

Quelque part, à Paris, capitale

Quelque part, à Paris, capitale, Elle marche lente, le long du mur d’un hôpital Elle cherche, perchée sur ses jambes effilées, Sous sa robe noire, ses collants sont filés, Elle cherche, quelque part où s’asseoir, Reposer sa beauté. Elle cherche quelque part aller boire, Regarder de côté, Elle se défile vers le comptoir, Elle vient tro

Vive le père

Je m’entends capturer l’air Et le recracher Sans doute pas souffleur de verre Mais tout juste essoufflé Il n’y a plus d’amour sur Terre Dès lors que l’on s’est quitté Il va falloir m’apprendre à te taire Puisque ton corps s’est ôté De ta présence luminaire Dans mon coeur laminé Le désordre, ô Lucifer Mon crâne, lui s’y

Nous, callipygophiles

Je me fous du beurre et de l’argent du beurre Ce qui m’intéresse est ailleurs Dans la culotte à l’envers Du bon roi Dagobert Mis en avant sur les écrans Juste derrière Kim Kardashian. Je puis mourir puisque je t’ai rencontrée Et le tiens valait bien une messe ; Regagnez donc vos contrées Vous qui n’aimez pas assez les fesses, L’ar

Une formidable caresse de cachalot

J’ai de grands projets De petite vertu Le sais-tu ? Tu as de grands yeux noirs Et deux beaux pieds nus Sur le parquet. Ils sont doux et cambrés Comme un picador, Mon Adorée. ??/??/2107

Le vieux forgeur

Le père était bon, et homme de forge, I’disait souvent, en faisant fier, Bombant l’torse, gonflant la gorge, Et dans son vocabulaire : “Moi, j’fas des jouets pour militaires, Qui crachent le fieu par tous les trous ! Canons, fusils revolvers, Tou’ prêts à tuer trente hommes d’un coup ! C’est point qu’j’soye tell’ment pour la

Candice

Dans les vallées vaines De tes sourires longs Parcourant tes veines Comme un lent poison Ta candeur suprême Orne jusque ton front Laiteux, blanc comme crème Un halo sans affront. 04/10/2018

De nuit

Eyla tu danses, Tu déploies tes hanches Sur ton passage une fumée colorée s’épanche Dans l’espace noir, Rose et violet, Le parfum des choses éthérées, De la boîte De nuit. De nuit. Eyla tu tournes, Tes bras s’enroulent Et délaissent Des nuques épaisses, Pour retrouver d’autres cotes. Ta tête s’embrume, Tu sors cracher la brume