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Mathias Galli

Mathias Galli

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Sur la trace de mon pas perdu

littérature, poésie, écritures, haïkus, maximes et proverbes, dessins et photos, ... (Blog sous copyright - reproduction interdite des textes et images sans autorisation de l'auteur)
Mathias Galli Mathias Galli
Articles : 18
Depuis : 26/09/2015
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Yeux perdus

Yeux perdus

Les fleurs fanées débordent des cimetières Leurs murs flairés par des chiens usés Exhalent un parfum d’éphémère Que n’évanouiront pas mille baisers Aveugles devant les chairs mordues Les passants dont les têtes dodelinent Ne cherchent plus leurs yeux perdus Sous l’amas des feuilles grenadines Dans le ballet des anophèles S’agite
Libellules électriques

Libellules électriques

Des angles aigus des rues De la ville géométrique Se profilent des silhouettes inquiètes Impatientes de disparaître La pluie pareille à des serpents brillants Mord la trame de mon humeur amère Dans ma poche tout au fond un revolver Attend son heure et moi l'autobus Les bruits de la ville pareils à des pointes De flèches empoisonnées Libèr
Au commencement

Au commencement

Au commencement, il y eut un craquement Je m'en souviens encore maintenant Un bruit plus grand que tous les bruits Qui étouffa tous nos cris Au commencement, il y avait la nuit Et cette nuit se grima d'un noir inouï Toute joie s'envolait au firmament De nos corps s'élevait un monument Au commencement, il y a l'attachement L'amour contre le dénu
Vieille terre

Vieille terre

La route est droite mais le chemin blessant Devant à demi mangés par les essences Ils avancent, progressent et dansent Car la nuit toujours surprend Alors leurs cris ont la forme lâche Du courage cinématographique Mais ne trompent les ombres maléfiques Dont leurs cœurs tremblants se cachent Si grande est la force des esprits Qu’elle paralys
Comètes enflammées

Comètes enflammées

Assis au bord de l'univers, je contemple Les comètes enflammées dans son manteau ample Que ma mélancolie dans les nuées se consume Que dans les raisons de vivre une seule s'allume J'attends dans la constellation le bon signal Plonger dans l'éther vers l'oasis minéral Retrouver les gorgones et leurs cheveux sifflants Tous mes sens enlacés des
Eau grenat

Eau grenat

Les vertigineux arômes des Hespérides Font se souvenir des temps reculés Quand furieusement claquaient des bannières Donnant aux hommes l’apparat Et jusqu’à la force d’occire les séides Dans des champs de fleurs entremêlées Ici les oiseaux criaient jusqu’à hier C’était avant les ruisseaux d’eau grenat Aujourd’hui, les mémoi
La trace de mon pas perdu

La trace de mon pas perdu

Les fissures sont silencieuses Mais l'herbe frémit Un soleil ivre fait hurler le ciel Tandis que des nuages immobiles impriment la trace de mon pas perdu Sous le vent absent des espérances Ton iris irisé supplie le lointain A l'appel des créature anciennes Répond l'écho rauque et profond des pierres tremblantes Un oiseau chamarré cisaille l'
Bleu Blanc Rouge

Bleu Blanc Rouge

Beau pays que mon pays La liberté y est chez elle Entourant de ses larges bras Une nation au glorieux passé Belle est sa devise Liberté égalité fraternité Avec amour faisons la vivre Ne soyons pas peureux Car l'avenir est sombre Remisons nos vaines querelles Organisons le combat Unis dans l'adversité Guerroyons contre les lâches Et nos coul
Les trains

Les trains

Les trains courent sur la ligne du temps Je les entends courir ces trains Et le tic tac bruyant de l'horloge Grosse comme la lune en hiver Éclairant les rails blafards et fuyants Quand l'ombre des nuages anciens Glisse avec l'arrogance des puissants Au-dessus des frondaisons Maintenant rendues silencieuses Car la nuit est là Et moi aussi je suis
Couleur printanière

Couleur printanière

La pièce est grande, sombre et belle Par de lourds volets, venu du ciel Un faisceau de couleur printanière La vie suspendue dans la lumière Qu’un flacon de verre rend prisonnière Signe avec élégance et manière La mort inexorable des froids cruels Et l’amorce d’une nouvelle aquarelle