Peter a l'air d'avoir mal aux cheveux ce matin, la cachaça s'est vengée du triste sort que nous lui avons réservé. Quant à moi, j'ai eu un peu de mal à sortir du lit et j'essaye de ne pas trop penser que c'est le dernier petit-déjeuner que je prends ici, avec cette famille formidable. Afin de ne pas plomber l'ambiance, je fais donc bonne fig

Pour la première fois, c'est la sonnerie du réveil qui me tire du sommeil ce matin et non les craquements du parquet sous les pas d'Elvio ou de Rosi comme les autres jours. Je m'extirpe avec difficulté du lit en frissonnant, moi qui croyais que je commençais à m'habituer à la température de ma chambre … Brrrrrr … Je me sens un peu moins

En l'honneur de la petite blague de Mélanie d'hier, Elvio lui confie à nouveau sa machette pour les sorties d'aujourd'hui. Et, parce qu'il est gentil et ne veut pas faire de jaloux, il m'en prête une à moi aussi. Je me sens subitement toute-puissante, cette lame me donne le culot d'Indiana Jones, la témérité d'Alexandra David-Neel, le courag

Je suis réveillée par les craquements des lattes de bois lorsqu'un de mes voisins se lève. J'entends un peu de remue-ménage dehors et Mélanie me chuchote à travers la cloison : tu devrais regarder dehors. Quittant à contrecœur le nid douillet de ma couette, je me précipite à la fenêtre en claquant des dents et découvre trois chiens de b

Finalement, ni le froid ni le gaz n'auront eu raison de moi cette nuit. Ayant laissé volets et fenêtre ouverts cette nuit, je me réveille dès potron-minet avec une vue directe sur la colline d'en face. La première chose que je distingue en me réveillant est un groupe d'ibis allant se poser juste à côté d'une vache noire qui broute paisible

Rosi nous a préparé des gaufres sur le poêle à bois ce matin, miamm ! Alors que je déguste les gâteaux tout chauds, une micro scène de ménage éclate. Ça démarre tout doucement par une discussion entre Rosi, Elvio et Peter. Je n'écoute pas ce qu'ils disent, premièrement car je n'ai pas été conviée à la conversation, deuxièmement ca

La première chose que j'entends ce matin en me réveillant est le bruit de la pluie sur le toit. Cette fois-ci, je crois que nous n'arriverons pas à passer entre les gouttes. J'entends ensuite le raclement d'un volet qui couine de façon récurrente, et ce n'est que lorsque j'entends un deuxième volet répondre au premier que je réalise qu'il s

Enfin ! Le soleil brille ce matin lorsque j'ouvre mes volets et je ne discerne aucun nuage à l'horizon. La température dans la chambre se rapproche toujours de celle que l'on s'attend à trouver dans un igloo et d'ailleurs, mon pantalon mouillé par la pluie d'hier n'a pas séché d'un poil. Aucune importance, rien ne peut altérer ma bonne humeu

Après le petit déjeuner, tandis que Peter est déjà aux écuries, Rosi vient nous parler. Elle nous annonce qu'elle a téléphoné à l'autre fazenda pour annuler la réservation de ce soir, et que la femme lui a dit qu'elle comprenait parfaitement, que de toutes façons le client est roi. Ce à quoi Rosi lui a répondu que le changement de prog

Branle-bas de combat ce matin, nous devons être prêtes à 7h30 pour rejoindre en 4x4 Vacas Gordas, le lieu du rodéo où nous avons laissé quatre chevaux hier. Ceux-ci seront nos montures au cours des trois prochains jours, pour notre périple au cœur du Parc National de Sao Joaquim. Dans la benne du pick-up, s'entasse une montagne de choses :