Quelles que soient ces raisons Je ne veux les connaitre , En t'offrant le doute Où tu succomberas, Pour vivre ma vie Sans remords et sans oubli, En recouvrant ces heures Où tu m'as meurtrie . Si l'on se croit fort La vie nous rappelle Qu'avec notre seule conviction La chance a peu de chance Et que l'on ne renait Que parce qu'il faut Encore jouer.

Quelle heure est- il? Il en est plein. Celle que mon coeur surmonte Ignorant son défi Se sachant trop lourd pour s'y arrêter; Celle qui nous fuit dans l'ombre Et se tapit sans souci Plus légère qu'une plume Et peut- être aussi douce; Celle qui nous appelle Et nous relève un peu Quand on se sent bon Et sans péché à expier; Celle qui se perv

Comment peux-tu t'en aller Alors que l'univers entier t'attend? Comment peux tu me quitter Quand tout se meurt après toi? Toutes les ombres du système N'existent que par ce délire fou Qui enlise mes pas dans la souillure du temps. Comment peux-tu t'exiler De mon royaume infini Et fuir pour toujours Le temple de ma sorcellerie? Mes vérités peuv

Croyance délirante du fond des rêves Illusion trop floue et froide de saveur Voyage dans l'espace creux des vertus, Mais cœur fidèle à un innocent inconnu? Le vent déchire les mirages du ravin Et le brouillard vole les étoile du néant. Vue aberrante d'un univers dormant Vague morbide au creux de l'océan Radeau obscur et vacillant d'impulsi

Cet horizon qui s'étale Au- delà des océans de mon coeur Et éveille les secrets Que l'on ne gardait que pour soi, Entraîne par delà la brume Le roulement de ces heures. L'univers est- il plus grand Que la vue de ma fenêtre? Et quand les mots Ne se heurtent plus Aux coins de nos pensées Si l'enfoui se révèle C'est pour vivre sa vérité. E

Une lune sans âme Et surtout sans états d'âme Un soir où l'illusion Se devait ce rendez-vous, Et où tous les mondes Devenaient le notre. Les instants qui dérivent Au gré de nos chimères, Et les heures qui s"échappent Du décompte du temps, Emportant au-delà De tous les continents Les soupirs d'une union Qui ne connait que liberté. C'est

Puisses- tu te perdre dans cet abîme Où je ne peux te trouver. Puisses- tu détruire ta vie En croyant la chercher. Mes larmes ne reflètent que le désastre Que tu m'as donné. Maudis sois- tu dans mes prières Et jusque dans mes blasphèmes. Chaque heure que tu respires N'est déjà plus qu'un répit Dans chaque instant que je vis Au rythme qui

Si tu crois que j'ai oublié Les mots que tu m'as dit, Que je n'ai pas senti Cette douceur que tu m'offres, Cette tendresse que tu m'a avouée En ces instants privilégiés, Alors c'est que j'ai su Cacher mon émoi.

Les lumières s'éteignent Là- bas, sur la ville Et les rumeurs du soir Enivrent les passants Quand les néons lumineux Clignotent de tous leurs feux. Dans l'atmosphère s'élève Un grouillement infini Et chaque visage qui passe Oublie le tumulte des jours. Par- delà, Le vent s'engouffre dans nos vies Et balaie ceux qu'on aime Vers d'autres infi

Normalement, sur la mer Il y avait tes yeux qui souriaient aux oiseaux nocturnes Et qui embrasaient le secret de l'eau Par le miracle de l'amour. Et puis, sur la colline lointaine, Il y avait tes bras qui longeaient l'horizon, Frottant à l'infini des éclats de bonheur Il y avait aussi tes mains, Trop tendres pour être d'homme Qui laissaient sur