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Françoise Durif

Françoise Durif

Journal d'une rencontre entre deux éléments, terre et air

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Journal d'une rencontre entre deux éléments : terre et air
Françoise Durif Françoise Durif
Articles : 61
Depuis : 24/08/2015
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Jardin

Jardin

Jardin d’inspiration Waka Poème court Aux 6100 arbres L’étang, la douceur Le rocher du dragon endormi Et l’ilot en forme d’arc Evoquent la grotte Près du pavillon de thé En bois d’érable Que même la guerre a épargné Le petit cours d’eau Eclate, se brise Contre les rochers En chutes Décorations sonores Dont les notes rebondissen
Boston - 7h10

Boston - 7h10

Les rideaux rouges Entrouverts, Découpent Une tranche verticale de jour gris Sur le bord de la fenêtre Des gouttes argentées se forment, A intervalles réguliers, en nombres irréguliers Et tombent une à une, Silencieuses Par-dessus les rangées obliques des fenêtres, Tantôt vides, tantôt habitées, éclairées Des immeubles, les unes au –
Iles

Iles

Cheung Chau Dans la baie de Hong-Kong "Sans voitures" Vantait le guide Mais toute sillonnée De triporteurs hurleurs Et Saba, l’ile toute ronde De la mer des Caraïbes Dont je revois l’à-pic des cotes Descendre Vertige liquide Silence bleu profond
Le Concorde

Le Concorde

Le Concorde, face à la fenêtre de l'hôtel, est figé dans un décollage pour l’éternité. On lui a dit que l’avion, ainsi immobilisé, vieillissait très vite et que sa structure en alvéoles était une véritable éponge. Elle a rangé ses affaires, mis du rouge à ses lèvres. L’autoroute est encombrée, dans les deux sens et les véhic
Parking

Parking

La main lâchait le guidon et D'un discret battement sur le coté, Indiquait à tout le flot de véhicules La direction choisie. Personne, jamais,ne s'arrêtait. A vous de vous insinuer dans la circulation, Surtout, sans jamais vous arrêter. C'était, en quelque sorte au «Tao» de chacun de régler la priorité. Pour se garer, le même rite à to
Mariage

Mariage

Synthétiques couleurs acides, Des robes de mariées, louées pour quelques heures, Le marié retenait gauchement, de sa main aux doigts écartés, la manche trop longue du costume à l'européenne Tous les samedis, le même rituel : de sa chambre elle entendait tonner les longues salves des pétards qui célébraient l'évènement Elle et lui réu
Fin de soirée

Fin de soirée

Fin de soirée Le samedi Quand le gardien déménageait Son bureau métallique Sur le trottoir, Le suivait L'odeur du parc à vélo Cambouis, graisse Poussière de la ville Gas-oil, Vieux murs rongés d’humidité Crasse, sueurs Métal, soupe Viande bouillie et poisson
Chine - Hong-Kong - Macao

Chine - Hong-Kong - Macao

Chine Nos quatre pieds nus Meurtris Sur les galets ronds Hong-Kong La forêt Et les grands papillons Au-dessus Du ronronnement des climatiseurs Macao Les pêcheurs qui rient De nos brasses Dans l’eau marron De la mer de Chine
Ho-Chi-Minh Ville

Ho-Chi-Minh Ville

Lors de leur premier séjour, elle se souvient que leurs passeports étaient déposés au surveillant de quartier et que, pour quitter la ville, il fallait en demander l'autorisation. Quelques mois plus tôt, on voyageait en transportant l'essence nécessaire au retour. Aujourd'hui, un morceau de papier plié dans le goulot d'une bouteille au bord
Inquiétude

Inquiétude

La TV montre l'image fixe d'un Boeing727 Ta machine, à cette époque. Je reconnais les trois réacteurs, les couleurs bleu blanc rouge de ta compagnie J'ai pris les nouvelles en cours et j'entends Détournement, prise d'otages J'ignore où se trouve l'avion, quelle était sa destination Quel est l'équipage, quelles sont les revendications des ter