Se réapproprier sa vie ...

Elles sont entrées de nouveau dans ma vie avec fracas. Un jour, une infirmière m’a avertie d’une visite et elles sont arrivées armées d’un lourd bouquet de fleurs et d’un large sourire. Claire n’avait pas changé, d’un autre côté qui change radicalement en trois mois ? Elle avait son air de petite fille modèle mais je voyais qu

Je reprenais doucement le contrôle de moi-même, aussi bien physiquement que psychologiquement, bien que ce second point ne semblait pas simple du tout. Chaque jour, je me coltinais mon lot d’infirmières et d’aides soignantes plus ou moins aux petits soins, le rééducateur, le médecin, la psy et les quelques potins qui traînaient dans les

My friends…

L’infirmière est entrée, suivie de près par Saliha et Claire. Cette dernière ne pouvait contenir sa joie, qui faisait écho à la mienne. Elle se rua vers moi en annonçant : - On vient te chercher, tu es libre ! - Le docteur Besnard insiste cependant pour que vous continuiez votre thérapie, tempéra gentiment l’infirmière. Je me suis né

Je prenais plaisir aux visites de Claire et Saliha qui coupaient la monotonie de ma vie de convalescente. Les babillements joyeux de Claire qui me rendaient le sourire et me divertissaient. Elle tentait de me trouver un stage dans un journal pour la partie culturelle. Elle m’assurait également travailler pour moi en me dégotant un stage dans un

Je venais juste de finir mon petit-déjeuner quand le médecin est entré dans ma chambre. C’est dans ces cas-là que tu te dis que, à la télé, les séries sont mensongères parce que le docteur n’était ni Mamour, ni Glamour. Il avait quand un même un petit air de Hugh Laurie, des lunettes en plus derrière lesquelles il me fixait. A la ma

- Alors ? Vous en pensez quoi ? Le docteur Besnard me fixait curieusement derrière ses carreaux de lunettes. A quoi s’attendait-il ? Des regrets ? Des difficultés ? Le retour de ma mémoire ? Je ne sais pas. Des regrets et des difficultés, j’en avais mais cela ne parvenait pas à entraver ma bonne humeur. J’étais la joie incarnée depuis

Un peu plus tard, le médecin était revenu avec son air sérieux mais plus avenant que précédemment. Il se plaça au bout de mon lit que je redressais. Cet immobilisme me posait beaucoup mais je prenais mon mal en patience. Il me regarda mi-consterné, mi-amusé. - Vous êtes presque un mystère, mademoiselle. Je sourcillais. Il laissa filtrer u

Rebirth…