Samedi soir... J'ai envie d'être triste. C'est hallucinant comme sensation. Parce que je suis pas triste. Ni déprimé, ni rien, mais j'ai envie d'être triste. J'aimerais bien écouter une chanson bien triste, et me mettre à déprimer un peu. C'est ridicule, surtout maintenant que je suis avec Caroline, je veux dire, OK, ça a pas été drôle d

C'est plus tenable. Faut que je me tire. Parce que sinon, je vais finir par faire une connerie. J'ai Gwen contre moi, mais j'ai aussi Jeanine. Et j'ai dit à Gwen que j'allais partir. Le soir de Hélène Ségara. Elle me gueulait dessus, et je lui ai répondu que de toutes façons, elle aurait bientôt plus à me supporter, parce que j'allais aller

Caroline a encore ses grands-parents. Les miens sont morts, je l'avais déjà dit. Mais les grands-parents de Caroline, ils sont sympas, d'après ce qu'elle m'en dit, mais je trouve que des fois, ils sont un peu casse couilles quand même. Du style, faut qu'elle les appelle tous les samedis à 15 heures. Parce que si à 15 heures elle a pas appelé

Ca y est ! On dirait que mes relations avec Lucas sont dégelées !!! Je suis trop trop content, parce que ça commençait à me peser cette histoire. Je me sentais pas super bien d'avoir ce gamin qui m'adressait pas la parole (ou à peine)... Mais là, il a suffit d'un truc bizarre, et maintenant, ça va mieux. Bon, il me parle pas vraiment comme

Samedi, j'ai dit à Gwen que je partais le dimanche. Elle était calme, bon, elle a pleuré, moi aussi un peu (et en cachette), et on a réussi à se parler. A se dire des tas de trucs. Pas que le problème de qui garde quoi (ça de toutes façons, c'était réglé, je prenais que mes affaires dont j'ai besoin et que Caroline a pas). Non, tout. Et

Hier, pour la première fois depuis que je vis ici, on a baisé. Bon, dit comme ça, c'est pas terrible, OK, puis on se demande si je suis vraiment obligé de l'écrire, mais oui. Je suis obligé. Parce que c'est un passage de plus. J'étais paralysé jusqu'à maintenant par Lucas. Ce gamin, j'ai trop peur de faire ou de dire un truc qui va encore

Il est 2 h 13, et je suis devant l'ordinateur. Impossible de dormir. Caroline est dans la chambre, elle dort, Lucas dort (alors là, impossible de se planter, il ronfle ce gamin, c'est hallucinant. Parce qu'il est pas gros ni rien, mais il fait un putain de boucant quand il ronfle...) et moi, je suis là, posé devant l'ordi à écrire pour le blog

J'avais déjà parlé sur ce blog du moment dramatique, après l'amour, où faut aller jeter la capote. T'es plus en pleine forme, pas encore complètement au repos, et tu te ballades jusqu'à la poubelle pour aller jeter la seule trace concrète de ce qui vient de se passer. Mais après avoir jeté la capote, y'a le moment de la clope (oui, je fum

C'est pas tout de partir, il faut encore arriver. J'ai toujours détesté les départs (et franchement, partir de là où je vivais avec Gwen, c'est le truc que j'ai vécu et qui se rapproche le plus d'un cauchemar, c'était glauque... Rien que d'y penser, j'ai une boule dans le ventre), et j'ai toujours adoré les arrivées (parce que y'a toujours

Voilà, c'est fini On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare J'te dis seulement bonjour et fais gaffe à l'amour Voilà, c'est fini (Jean-Louis Aubert) Y'avait encore deux-trois trucs que je voulais raconter dans une note, et puis je me suis dit que j’en n’avais plus envie. J’ai plus envie d’entretenir ce blog, ça ne m’amus