Il m'arrive d'écrire, c'est ma soupape. J'habite dans ma tête, la maison est mal rangée. Je devrais faire un peu de ménage. Mais tout ce qu'y trouve a sa place, le bon comme le mauvais et il y a longtemps que je ne fais plus le tri des déchets. Je tamise ma réalité intérieure au gré de mes humeurs, ça me permet de saisir le monde à ma me

Je suis à cours d'imagination. Il faut que j'aille m'anger. C'est-à-dire que je me dois de redevenir un ange. Mais j'ai le diable au corps, et quand je jette un oeil sur son corps sage, j'entrevois ses saints qu'elle vénère, qui ressemblent à des diablotins. Je ne sais plus leurs prénoms, Eros et Laurent, le "couvert de lauriers", je crois. J

A découvrir sur : link Bernard Meulien : l'odeur du fumier Gérard Pierron : Jour de lessive Vania Adrien Sens : Les deux chemineux Claude Antonini : Les cailloux Bernard Gainier : Le charretier Le P'tit crème : Le petit qui pleure Claude Feron : Chanson de printemps Jacques Lambour : Les p'tits chats Bruno Daraquy : Les absinthes Remo Gary : Jou

Je vois le monde tel qu'il est. En pleine souffrance. Assis sur mon étoile, je peux ainsi ainsi la pénibilité du travail. Je suis renvoyé à moi-même, à mon enfance, et pourvu que j'aille mieux pour que les gens se portent un peu mieux. Il y a comme ça des paris sur l'avenir qui ne fait qu'être présent et qui finit par être postérieur. C

Je suis Prince de Toscane, banquier et juif de surcroît. Mon nom est Giovanni Alliata. Gérer l'argent du peuple est ma tâche, même si le peuple est pauvre. Il n'y peut rien, on l'a toujours exlu des principes premiers de la régence. Le méritait-il ? Aujourd'hui, je suis enterré dans ce dôme, à Pise. On ne m'aura pas épargné les souffranc

Saisons chanson de Laurent Zoppis Mets du bois dans ta cheminée Car l'automne vient d'arriver Et tes sabots range-les Sinon t'auras froid aux pied Mets du bois dans ta cheminée ce soir Les châtaignes on va chauffer Finis donc ton manteau de laine Car l'hiver vient d'arriver Et n'oublie pas tes mitaines Sinon tes doigts vont geler Finis donc ton

Texte de Gaston Couté - Musique de Laurent Zoppis Une certaine nostalgie LES MOULINS MORTS On vient d'arrêter le moulin Qui chanta, chanta, tout le jour, Son refrain tout blanc, tout câlin En faisant son œuvre d'amour... Et je suis là, ce soir, mon Dieu ! Gisant quelque part, au milieu Du moulin où plus rien ne bruit... Avec mon cœur pareil

VI Elle voulait un contrat d'exclusivité alors je pouvais tout prendre d'elle. J'étais devenu producteur d'amour pour une personne. Je dirigeais une multinationale implantée sur le continent d'un coeur et de corps que j'aimais plus que tout. Bonne ou mauvaise stratégie, je me laissais porter par un plaisir teinté de souffrance. Je n'étais plu

Un texte magnifique et tellement d'actualité. Sa mise en musique ne saurait tarder, peut-être en reggae comme Gainsbourg. En attendant, vous pouvez écouter la très belle version de Gérard Pierron et de Bernard Meulien sur Deezer, je crois qu'elle y est. Gérard Pierron LA PAYSANNE Paysans dont la simple histoire Chante en nos cœurs et nos cer

L'écriture soulage. Elle dresse nos paysages intérieurs en gommant nos arêtes, en amenuisant nos contours. Elle est ce doigt sur la toile du peintre qui embellit la toile par le flou, mettant en exergue la sagacité des mélanges. L'écriture ne dit pas tout, mais autre chose. Elle crache notre être à la portée des étoiles qui savent encore