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Nicole Gallinaro

Nicole Gallinaro

Tags associés : fandelou

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le blog fandelou par : Nicole

Pendant plus de 15 ans, nous avons assuré l'éducation de nos filles à la maison : elles ne sont jamais allées à l'école. Aujoud'hui elles finissent leurs études supérieures. Ce blog est une relecture a posteriori d'une passionnante aventure hors du commun
Nicole Gallinaro Nicole Gallinaro
Articles : 11
Depuis : 05/11/2005
Categorie : Famille & Enfants

Articles à découvrir

Le docteur Spock (4)

Est-ce grâce aux conseils de Spock, ou bien avons-nous eu des enfants particulièrement gentilles, mais nous gardons de cette petite enfance un souvenir lumineux de vie simple et facile. Pas le moindre souvenir de nuit blanche, de pleurs intempestifs, de caprice, de maladie infantile. Parents novices nous choisîmes un pédiatre qui nous a laissé

Le docteur Spock (2)

D’aucuns se sont, bien évidemment, insurgés contre ce qu’ils estimaient être une permissivité extrême, source selon eux de tous les dangers possibles en matière d’éducation. comme si le bébé avait déjà la volonté d’user de la bonne volonté de ses parents, et qu’il ait dès les premières semaines la rouerie d’en abuser. Il

Finalement Marie est là !

Pendant ce temps, Michel continuait à soigner sans état d’âme sa patientèle locale, déçu de la tournure que prenait le développement de son cabinet, très rural, et peu sujet à évoluer. Le 10 décembre 1984, alors que nous attendions Marie pour la fin du mois de janvier suivant, nous étions à Bordeaux pour quelques achats « de Noël

Le docteur Spock (3)

Par ailleurs, elles savaient que, non seulement nous leur imposions ce que nous pensions être bon ou nécessaire, mais que nous le faisions en tenant compte de leurs besoins, de leurs désirs et de leur goûts. Si les circonstances permettaient que nous leur demandions leur avis, elles savaient que nous le faisions. Nous décidions tout naturellem

Pourquoi ce blog ? Histoire d'une éducation (3)

Souvent la rentrée à la maternelle est perçue comme un simple prolongement de la crèche, le souci étant, et je le dis de façon non péjorative, d’économiser les frais devenus pesants de la garderie. On se réjouit vaguement des événements positifs qui accompagnent cette prise de contact avec le milieu scolaire, l’enfant est nécessaire

Le décor : Pérignac

« Bonne année »… nous heurtons gaiement nos verres, assis sur des caisses mal assurées. Notre repas de fête est sobre : quelques crevettes grises, parfumées à l’anis étoilé, de celles qu’on déguste en cornet sur les bords de la Gironde, une boîte de pâté made in Périgord par belle-maman et du pain à moitié frais. Dès le premi

Pourquoi ce blog ? Histoire d'une éducation (2)

Ce récit sera aussi l’occasion de purger les angoisses multiples qui ont été les nôtres pendant tant d’années, d’exprimer les doutes et appréhensions qui ont jalonné ces années exceptionnelles et riches. Il est des moments où tout ce qui nous agite paraît tout d’un coup inutile, voire absurde. On est alors saisi par un ressac de v

Les parents

Mais le rêve de mon père devant cette petite école de campagne n’est encore que virtuel, car comme je le disais en 1980 nous n’avons toujours pas d’enfants. Choix qu’on ne peut dire raisonné, mais c’est sciemment que nous continuons à vivre nos découvertes et notre construction de la vie à deux seuls. Cette optique vaguement hédon

Le docteur Spock

Le premier de nos maîtres fut en la matière le docteur Spock. Le livre du plus célèbre et le plus controversé des grands pédiatres de ce siècle fut notre livre de chevet dans les premiers mois. Benjamin Spock, pris dans le courant de changements qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, est l’auteur du livre intitulé The Common Sense Book

Pourquoi ce blog ? Histoire d'une éducation (4)

Loin de nous l’idée de faire de nos filles des singes savants, et ce blog sera aussi l’occasion de dénoncer ce travers fréquent, sans doute excusable, mais très néfaste, dont nous fûmes systématiquement suspectés. Pourquoi en effet, refuser de scolariser ses enfants, quand on n’est pas marginal ou anarchisant, sauf à les croire ou pr