Une ténébreuse affaire La lecture des journaux anciens nous apporte, comme celle des journaux actuels, son lot de faits-divers, parfois drôles, parfois dramatiques, mais parfois aussi sans grand intérêt, sauf pour les personnes concernées : il fallait bien remplir les colonnes, afin que les lecteurs en aient pour leurs cinq centimes ! D’ass

Les Ormes de Neuvy Qu'elle était donc accueillante, cette auberge de Neuvy sur Loire, aux environs de 1830 ! On s’y arrêtait volontiers sur le chemin de Paris, à l’aller comme au retour. L’aubergiste, son fils, et son gendre, trois sympathiques hercules, mais aussi les deux femmes de la maison, l’épouse et la fille de l’aubergiste, vo

J'ai répondu à un questionnaire des éditions Omnibus : il s'agissait de décrire "sa" "madeleine de Proust". Le cadeau était alléchant : toute la Recherche... en deux volumes. Si j'avais gagné, cela n'aurait été que la troisème édition à figurer dans ma bibliothèque, mais j'avais envie d'essayer.Voici donc ce que j'ai écrit : Si l’on

A Cosne, au début du XXème siècle, le 85 ème R.I., installé à la Caserne Binot depuis 1876, faisait souvent parler de lui. Il animait la ville par des défilés, et son chef de musique, Fernand Petit avait même composé pour ce régiment, un hymne, surnommé « La Marseillaise cosnoise » 1 . On rapportait bien, quelquefois, dans la gazette

La peur du gendarme est le commencement de la sagesse… Avant la guerre, mon père possédait une moto dont je n’ai jamais connu la marque, n’ayant jamais pensé à poser la question. Comme aujourd’hui, la possession d’un permis de conduire était obligatoire pour être en règle… Or, mon père ne l’avait pas passé ! Sans doute, une f

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La ville de Cosne sur Loire garde, dans le nom de certaines de ses rues, le souvenir d’un passé militaire, tout particulièrement dans le quartier où j’habite. On y passe place du Lieutenant Thuriet, puis rue du Colonel Rabier, on peut aussi emprunter l’avenue du 85 ème , ou avenue du 85 ème R.I., ou avenue du 85 ème de Ligne, c’est se

Vue aérienne de Cosne sur Loire.

Pour la "madeleine de Proust" des éditions Omnibus, j'avais évoqué des souvenirs de fin d'été... J'y reviens. En ce temps-là, les grandes vacances étaient vraiment grandes puisqu'elles se prolongeaient jusqu'en octobre... Il y avait peu de "petits congés" intermédiaires, et les trois mois de repos étaient certainement appréciés par les

Les étranges médications de nos anciens Nos aïeux berrichons, et sans aucun doute leurs voisins de la Nièvre aussi, usaient de curieux remèdes pour soigner leurs différents maux… Mon père m’a parlé, un jour, d’une sorte de scapulaire, consistant en un morceau de camphre, que ma grand-mère faisait porter à ses enfants pour leur évit