L’autre jour, je suis passé devant une école de communication. J’ai tracé ma route sans faire gaffe sur le moment. Aujourd’hui, ces trucs là semblent normaux, s’intègrent parfaitement dans le paysage, sont ancrés dans les mœurs. Et en y réfléchissant j’ai trouvé ça un peu comique. Une école de communication. Pour apprendre à

Aujourd’hui, 7 août 2011, 17h, gare Lille Flandres. 1h30 à tuer avant mon prochain train. J’opte pour une balade dans la ville, en guise d’hommage pour ses 4 ans de bons et loyaux services. Les rues sont vides, c’est dimanche. Le vent me rappelle qu’il existe, après deux jours dans l’étouffante Grenoble. Quelque chose d’étrange f

Ce que je vais écrire sera sans doute un peu triste. Cela sonnera sans doute chez vous comme un appel à l’aide, comme une détresse criante. Il n’en est rien ; personne n’y peut rien. Mais écrire peut aider. Ecrire réconforte, au moins un instant. Et surtout écrire permet de clarifier ses pensées. Mais cet article, à la différence de

Comme un mouvement de balancier. On part, puis peu après veut rentrer. Une fois là bas, on repense aux plaisirs simples, à la routine rassurante. Peu à peu, on ne voit plus l’exotisme, on ne voit plus le soleil, on voit encore la différence, mais elle ne nous enchante plus. Un beau jour on rentre ; on se dit que notre place est ici. On fait

Aujourd’hui j’ai supprimé mon ancien blog. J’avais peut être surestimé le caractère anodin du geste, tant c’était prévu depuis longtemps, comme quelque chose que l’on doit passer acheter au supermarché. La mort de cette page internet était programmée, je m’y étais décidé. Et pourtant, l’inconscient intervenant sans doute,

J’ai longtemps cru que la rupture tranquille n’était pas qu’un concept, qu’elle était réalisable. Malgré le peu d’exemples parlant et le nombre cuisant d’échecs, j’ai sincèrement cru aux bienfaits du temps sur les plaies sentimentales. On me l’avait pourtant dit, la rupture c’est comme une impasse. Tout dépend de la relatio

Depuis quelques jours, j’ai du temps pour moi. Depuis quelques jours, ce même temps qui m’échappe si souvent semble s’écouler à un autre rythme, méditerranéen peut être. Pourtant je ne m’ennuie pas. Les choses à faire ici ne manquent pas, tout est à découvrir, à installer. Prendre ses marques. Mais le temps ne fuit plus, je le pe

Ne plus rien avoir à dire, ne plus vouloir répéter. Ce qui m’arrive est étrange, et surtout inquiétant. Je souffre d’une sclérose de la pensée, d’une crise de style, et d’un manque d’intérêt. Je voudrais écrire quelque chose, car je conserve un avis sur tout. Mais je n’ai plus foi en cet avis. Je n’ai plus foi en mes convict

C’est une douce schizophrénie, un paradoxe permanent. Deux êtres différents, qui coexistent dans un même corps. Il y a deux moi. L’un accepte le cours de la vie, et suit le chemin. Cette part voit les choses en rose, imagine des lendemains qui chantent. Elle ignore la jeunesse qui s’éloigne dans le rétroviseur. C'est une partie résolum

Le soleil se couchait, le ciel s’enflammait, la musique passait. Un de ces moments qui inspire. Roulant à travers la campagne, je tentais de capturer le moment, de l’enfermer quelque part où je pourrai le revivre à nouveau, comme une photo. Vaine tentative. Un de ces moments où l’univers entier semble vouloir s’exprimer. Le ciel rougiss