Le livre dévoile le langage des absents. dans ta solitude, grimpe le lierre des mots en quête de ta terre. la soif des innocents s'immole au sang de l'écriture, abîme délétère où s'évadent le rire et son oubli. cette langoureuse torture est le stupre de nos antres, le cri échappé aux méandres de nos âmes. et le livre est là qui songe
Arcadia
Arcadia
Pour avoir une vision de qui je suis, il suffit de me déchiffrer au travers du contenu de ces pages...
Ses blogs
Le blog de Arcadia
De tout et de rien, des pensées, des images volées au monde, des instants figés dans les mots...parce qu'écrire c'est respirer.
Arcadia
Articles :
80
Depuis :
24/08/2008
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
"quelle que soit la personne que tu regardes, sache qu'elle a déjà plusieurs fois traversé l'enfer." c. bobin, les ruines du ciel. parfois nos larmes tombent sur la neige comme autant de pensées effeuillées par le vent. parfois elles deviennent songes et s'évadent entre les flocons au gré du temps. parfois elles se métamorphosent en pétale
Dans la fragrance d'un instant capturé, j'aperçois un fragment d'esprit retrouvé. je l'attire à moi comme une promesse d'un ailleurs peut-être retrouvé. alors il me murmure des paroles insondables qui se refusent à ma conscience. ma raison se tord sans pouvoir se résoudre, mon être se disloque de vouloir trop comprendre. a l'orée de la fo
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx, l'angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore, maint rêve vespéral brûlé par le phénix que ne recueille pas de cinéraire amphore sur les crédences, au salon vide : nul ptyx aboli bibelot d'inanité sonore, (car le maître est allé puiser ses pleurs au styx avec ce seul objet dont le néant s'ho
Harmonie du soir voici venir les temps où vibrant sur sa tige chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ; valse mélancolique et langoureux vertige ! chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ; valse mélancolique et langoureux vertige !
Lente, longue, lourde de larmes... lisière liquidant les louves... la folie la touche du doigt curieuse de voir quel oeil elle lui tendra puis repart dans la pénombre des saules attendre les proies qui dansent dans la verdure la rivière emporte les sens signifiés vers des symboles horizontaux où se nichent des colombes crucifiées la fleur mau
Quand il me parle tout bas, qu'il me prend dans ses bras... je vois la vie en respiration, je vois la vie en flammes, je vois la vie en mouvement, je vois la vie en éclatement de tous les sens, je vois la vie en firmament, je vois la vie en lampadophore, je vois la vie en crépitement, je vois la vie en chatoiements, je vois la vie en espérances,
La mémoire et la mer la marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse je suis le fantôme jersey celui qui vient les soirs de frime te lancer la bru
"la nuit fut un échec - et pourquoi pas ? dans l'obscurité avec l'aube pâle frémissant dans la fenêtre a travers le cadre noir je ne pouvais être libre me dégager du passé ; de ces autres - et mon amour fut confusion, il y eut cette chose horrible, tu te retiras de moi, révulsée. maintenant, au matin comme nous sommes assis au soleil sur
Le lac ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, dans la nuit éternelle emportés sans retour, ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges jeter l'ancre un seul jour ? ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, et près des flots chéris qu'elle devait revoir, regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre où tu la vis s'asse