Place des Abesses, 19 avril 2003 La durée... C'est le temps qui s'écoule. Sa notion c'est l'existence ordinaire d'imperceptibles changements. Qu'ils prennent place sans la rendre! Et comme si de rien n'était. Partout. Juste là où l'on n'est pas. C'est la vie. Pour qu'à jamais autour , ce que l'on connaît reste à voir. Voyager loin ne concer
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L'homme Qui ne vit que de mots est une initiative humaine, une aventure libertaire et poétique, entreprise en août 2001 et sans interruption depuis.
Le concept:
Vivre et voyager sans un sou! Ni compte en banque, ni richesse autre que les mots pour seul moyen de subsistance.
L'auteur, qui depuis plus de 7 ans déjà tourne autour du monde à stylo, au gré des seuls fruits de sa plume, veut partager ici la chronologie d'une histoire qui ne saurait vouloir finir.
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16/08/2008
Categorie :
Tourisme, Lieux et Événements
Articles à découvrir
Aux devants du premier lendemain, le pas s'exprime dans une douleur qui laisse l'aéroport de marbre. Aussi froid que ces écriteaux, bons à rien d'autre qu'à forbider, et qui ne me signalent même pas l'interdiction de me pencher. Il est des règles comme celle-ci qui seules s'intègrent très vite, sans rien ni personne pour les dire. Sur ma ja
Il y a eu l'Europe vénale et les grandes conquêtes de l'euro. Il y aura l'Europe normale, lumière cochère et forêt noire. La culture nourrit les musées. L'innovation est sédentaire. Les avenirs au crible feint, les après-guerres au mascara fanaux d'une histoire à reluire dans les sillons aléatoires de quelques capitales prestiges. Le noma
Dans l'entre-lieu aseptisé de la maison mère des sas, d'un aéroport à un autre, la densité des êtres humains se vit comme une foule qui passe ; là où d'autres fous se repensent. Et autour d'une seule bulle, climatisée pour des flocons de discipline au verre, le monde se scinde en dessertes qu'étoilent de larges portes high-tech et des pis
Garés derrière des jours et des nuits d'auto-stop, le Danemark et l'Allemagne tournent immobiles dans des rétroviseurs hagards. Laisse les clignoter, Amsterdam! Et s'il ne sait rien faire d'autre, laisse donc aussi passer le temps... Décembre est plat. Trop tard, pour la saison des fleurs. Veux-tu bien prêter ton vélo et me dessiner ton visag
au sang froid le flot d'un feu rouge au sang chaud juste un cris sans voix à la brûlure deux demis cercles de gens sur l'inconscience propre à soi seul et qu'importe le temps n'arrête qu'une sirène et du bruit rond sur la lumière après l'horizontalité du corps dans la longueur de l'ambulance immaculée la chambre et les quatre parois du tem
Des rencontres atypiques chassent des nuages cannabiques et puis mutuellement, les uns les autres se renouvellent. Sans décliner l'invitation autour des couverts en argent et des réjouissances du foie gras, j'ai attendu à Amsterdam et laissé la Terre tourner. Mais en guise de cadeau de Noël, je ne l'ai pas fêté. Je suis resté ailleurs. Just
Aller-aller-aller-aller- ...retour. Celui-là, j'ai pris mon temps pour le traîner. De Grand-place à Grand-place, Lille et Bruxelles se ressemblent. Ça adoucit l'entrée en France, remise à plus tard, repoussée. À présent, on me croirait presque pressé. Parce que au Furet du Nord et à cours de papier, je me hâte pour trouver le rayon des
Christiania, 14 décembre 2002 À l'écart du glissé des vitres aux précipitations suées, les beaux extérieurs de trains filent. L'estivage aime à faire l'oeil doux et pulpes nombreuses aux iris. Au delà d'un chemin de fer, maints morceaux d'histoire se disloquent. Les pans d'une culture s'échappent. C'est le prix fort du mouvement et les l
Par des dédales labyrinthiques susurre un baroque en sursis, un conte moyenâgeux. Voyez! L'illustration réincarnée d'une île flottante en exil à qui les passagers du temps rendent des visites touristiques. Mais la ville toute entière gondole à ne flotter que pour du fric, à couper l'herbe sous le pied. À saler, mieux qu'une tâche de vin,