Que représente ce vent du domaine de Guillevic, cet air en mouvement qui « se cherche / des porte-parole », qui « se nie », qui « trouve à redire // à lui-même / surtout », qui « s'essouffle / contre les murs / plus encore / contre les arbres », mais qui, par contre, « sert à quelque chose » ? © Lucie Delarosbil, 2021
Source : Guill
Lucie Delarosbil
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Un peu la poésie. Beaucoup l'écriture. Passionnément la lecture. Pas du tout à bout de souffle pour la recherche.
Je blogue aussi sur Fouilles Trouvailles, la généalogie de Paspébiac, ma ville natale.
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Éloges et parcelles d'écriture
Chaque parcelle d'écriture qui émane de ma main, de mon esprit, de mon âme reste une parcelle de moi. L'ensemble de toutes ces parcelles forme un tout avec ma vie. Je suis un tout ''intégré et indivisible''. Telle est une pensée d'Anaïs Nin qui rejoint la mienne, qui m'a inspirée à écrire ce bout de texte si court mais si plein à la fois.
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
J'ai tenté de saisir l'étang en le comparant avec ma perception du vécu de mon frère. Je considère cet exercice comme un départ de recréation. Un certain chemin que j'ai osé prendre pour mieux comprendre avec ma conscience un sens du domaine qui représente la conscience de Guillevic. Mais celui-ci écrit : « Descendre dans l'étang // n'a
Je termine mon journal aujourd'hui. Je dois le remettre demain. Ça fait trois mois que mon frère est mort. Le quatre février deux-mille-cinq restera une date triste et mémorable. J'ai écrit un mini recueil de poésies sur la sauvage déréliction qu'il a pu vivre avant de s'enlever la vie, sur cette souffrance longue et intolérable qu'il a d
Ce qui m'intéresse dans la philosophie de Luce Irigaray, dans L'oubli de l'air, c'est qu'elle questionne l'essence de l'Être et de la pensée, se demandant s'ils sont « faits de la même matière », puisque « depuis Parménide : être et penser étant le Même ». Quelle serait cette matière qui compose l'Être ? « En quoi ce est ? » demand
L'intuition me pousse à vouloir parler du vent. Je cherche l'inspiration. Je pense : « On ne parle pas du vent. » Un air me souffle à l'esprit de plonger et de trouver mon inspiration dans l'écriture, d'oublier pour aujourd'hui ma tendance à la rechercher dans la lecture. J'avais lu cette phrase de Blanchot dans L'Espace littéraire : « Fair
Encore des jours de passés sans avoir écrit dans mon journal ! J'ai si peu écrit le dernier jour... si pas du tout... Ce jour vide de mes mots à cette date. Vide de ma mémoire. Vide de ma pensée. Un titre, seulement, qui ne m'appartient pas. Une suite interrompue. Une ombre à mon journal ? Pourtant, ma pensée travaille sans cesse, malgré l
Le domaine est un tout, probablement le tout de Guillevic, poète et régisseur. Possiblement le tout de tout Être. Le titre, Du domaine, implique un espace et tout ce qu'il contient pour en faire un tout. Il y a l'étang qui est un centre, une partie essentielle de cet espace, qui agit tel un noyau, « comme un chant // qui lui-même / s'entendra
Un jour, une grande souffrance a commencé à transformer insidieusement tous ces états chez lui. Je précise et j'ajoute : tous ses états et leurs apparences. A-t-il été trop masqué par « l'ombre dans l'étang / malgré le soleil » ? A-t-il été trop tourmenté par le chagrin et la solitude, « assailli / par le nuage » et la dérélictio
Voilà une semaine que je n'ai pas écrit dans ce journal. Souvent je l'ouvre, je relis le dernier jour et je ne sais plus comment dire. Par ailleurs, tout cela ne m'a pas empêché de songer au vent et au domaine de Guillevic, ainsi qu'à la recréation que je veux poursuivre. Pourrai-je continuer ? Là, je m'efforce, j'essaie de laisser couler me
Avec Heidegger, en plus d'apprendre la difficulté que peut mener une lecture même attentive, j'ai aussi appris les controverses qui sévissent sur le compte de cet auteur. Ce qui m'a amenée, pour tenter de mieux le comprendre, à consulter et parcourir quelques livres et m'en tenir à ceux-ci : L'oubli de l'air chez Martin Heidegger de Luce Irig