Enfin, libre. Il n’est pas aisé d’imaginer ce qu’Aung San Suu Kyi a pu ressentir, en ce début de novembre, voyant les portes de la liberté s’ouvrir devant elle, tandis que les barrières se levaient. Ces sept années durant lesquelles elle fut assignée à résidence, surveillée par la milice de la junte, au pouvoir en Birmanie, n’ont
Le Masque aux Fissures
Le Masque aux Fissures
A l'apogée de ma jeunesse, je me retrouve avec le besoin de manier les mots, de les faire danser, au-delà de mon esprit. Je n'ai nul but, si ce n'est délivrer mon cœur et mon âme de ce qui leur pèse, par l'élégance du Verbe.
Ses blogs
Les Mots sous le Masque
Dans notre société actuelle, chacun de nous porte un masque.
Un masque pour se protéger.
Un masque pour se voiler.
Un masque pour se dénaturer.
Par les mots, par l'écriture, j'ôte mon masque et me mets à nu.
Le Masque aux Fissures
Articles :
30
Depuis :
31/01/2010
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Fouettés par le vent d’octobre, battus par la pluie et les éléments, les arbres ne vacillent pas. Seules les feuilles s’envolent au gré du souffle d’automne. L’habituelle inertie de ces quelques mois, durant lesquels seule la nature semble promise à la dégénérescence, a été devancée par une agitation singulière et d’une rare v
C’est au détour d’une étroite ruelle que nous apparut une petite échoppe aux objets hétéroclites. D’abord intrigués, nous décidâmes de franchir le pas de la porte, accueillis alors par la voix d’un sage - digne des meilleures réalisations hollywoodiennes. Son salut simple mais chaleureux nous poussa à nous dévoiler et nous fûmes
Court billet rédigé lors des manifestations et contre-manifestations au sujet de la loi sur le Mariage pour tous. Le climat délétère de ces derniers mois n’est plus à démontrer ; au fond, chacun le sent, le sait : les manifestations dans lesquelles se côtoient « bonnes familles » et skinhead ont été des polarisateurs d’angoisse pour
Ils étaient sept. Sept moines de la communauté de Tibhirine, celle que fait revivre, pour nous, Xavier Beauvois, dans Des Hommes et des Dieux. S’aventurant sur un terrain où on ne l’attendait pas, le réalisateur reprend les trois dernières années de la vie de ce prieuré, perché dans les hauteurs de l’Atlas, unique rempart face à la v
Allongé sur l'herbe brune de l'été, le corps en repos, je contemple les étoiles. Leur beauté parfaite, parmi l'infinité de l'univers, me laisse sans voix. Les observant, je me perds dans l'espoir d'entendre une douce et virginale mélopée, que seul viendrait troubler le lent et paisible écoulement de l'infinité céleste. Dans ce ballet de
J'ai esquissé ces quelques lettres à l'encre noire, trace indélébile sur mon âme si pâle. J'ai sacrifié sans aucune hésitation pensées parasites, démons et fantasmes, pour ne garder que ton image, ce souvenir impérissable de quelques doux instants. Je n'ai pu depuis oublier ta main nichée dans la mienne, nos lèvres entrelacées ad vita
Contre mon dos, je sens le mur, ma limite, mon appui. Sous moi, le sol froid, un froid qui me glace, qui coupe mon souffle. Je me sens comme perdu, au fin fond de ce couloir où je me suis aventuré, et pourtant, ce mur m'oppresse. Ma pupille se dilate, cela n'avance à rien, si je devais décrire ma vision, je la réduirais au néant. Pas un bruit
Je suis assis sur mon banc, j'entends ces cris qui résonnent dans mon esprit. Leur provenance est si diverse que je ne saurais la définir encore, j'ai l'impression qu'il en vient de partout. Je suis harcelé, je suis arraché à ce moment présent de ma vie pour me projeter dans celle d'autrui. Et dire que j'avais pensé un instant trouver dans c
Chimères ! Sirènes ! Sourient, envoûtent, dévorent. L’Homme n’est qu’un mirage qu’il est vain de vanter. Acculé, dos au mur, les convictions volent inévitablement en éclat. Subsistent l’âme amochée, l’esprit sanglant, le corps laminé. J’ai cru si longtemps, pauvre fou, qu’il restait de l’espoir. Qu’il soit infime m’i