Dans un pli imbibé sans modération de scotch vieilli et visiblement fatigué du voyage, j'ai reçu hier un livre que j'attendais avec impatience. Les Fragments d'un discours amoureux sont de retour sous mon toit et c'est une joie. Pas une première acquisition, vous l'aurez compris. Livre au contraire lu, relu, acheté, prêté, offert et offert

Oui, il était plus que temps que ce blog prenne vie. Ne vous méprenez pas : je ne crois pas que ce blog s'annonce en quoi que ce soit différent des milliers d'autres qui constellent la toile comme des d'éphémères, minuscules et invisibles gouttes de rosée. Mais, pour moi, il fallait que ce blog existe. Il me fallait un coffre aux trésors. J

Je n'attendais pas grand chose de ce livre, étant donné qu'il m'a d'abord séduite "physiquement". Titre accrocheur et jolie édition à la fois sobre et graphique, même si sa couleur vert poubelle aurait dû éveiller ma méfiance. J'ai fini par céder, la quatrième de couverture m'ayant néanmoins ouvert l'appétit et je vous présente donc F

Pfff... J'ai tellement à dire de ce bouquin et je bloque. Mon sentiment se carambole contre mes mots comme si je m'apprêtais à vous parler de quelque chose de trop personnel. De ce qui s'est passé entre John Fante et moi une fin d'après-midi de décembre, dans un train qui roulait au pas sous la neige qui faisait nuit, n'en déplut au soleil.

Divine et trop courte lecture, ce roman d'Henry Miller,sorte de conclusion ou d'épilogue à sa trilogie The Rosy Crucifixion ou la Crucifixion en rose (Sexus, publié en 1949, suivi de Plexus en 53 et Nexus en 60) nous fait vivre l'aventure du narrateur et de sa compagne, Mona, sur le puzzle européen. ""So this is it," said I to myself, coming do

Pour qui aime les belles histoires oscillant subtilement du drame à l'espoir, de la haine vers l'amour et de l'angoisse jusqu'aux impérieuses bouffées d'optimisme qui s'installent durablement dans l'esprit conquis du lecteur revenu au monde, la Conjuration...n'est pas un roman à conseiller. Roman de la débauche et de l'échec, l'oeuvre du gén

J'ai vu récemment une jolie adaptation des Fleurs pour Algernon de Daniel Keyes par David Delrieux avec dans le rôle du jeune adulte attardé mental le très attachant Julien Boisselier. J'apprécie énormément cet acteur sans trop savoir ce qui me le rend si fascinant. Je m'étonne qu'il ne soit pas plus systématiquement choisi dans le rôle d