Abysses sous la coupe de l'aube j'interrompt mes cauchemars le temps d'une oraison en aubade sous le couvercle d'un ciel nu sans récipient je damne le pion... pour ouvrir les yeux d'une maudite escalade... de fièvre éclatante au regard sale secrets d'abysses l'habit de l'enfance une courbe sur l'axe des abscisses. un musée où de mes petits sec

La pierre,la fleur et les ciseaux pierre , mon ami... jérusalem est notre fleur dont les veines furent sciées par mille ciseaux pierre , tas de pierres, d'un mur qui sépare les frères unis mur, minaret ,cloche et berceau de jésus , david,moise ...les femmes... tes soeurs ciseaux, politico-diabolo aiguisés pour faire de vos enfant des lambeaux

Mélancolie juin saison des brigands... des coeurs envolés avec le pollen ... juin fiston du blé amant des phalènes juin gitan sur l’archée des soirées d’hacienda en hacienda l’amour est humé juin un faux printemps bistrant les saints seins des nymphes vierges jusqu’à la glin-glin juin pissenlit ancholie a l’horizon un enfant albat

Azuro viens que je te tienne dans le creux de mes aveux¤ que j'obtienne de tes yeux le brillant astre qui me caresse puis m'emeut ¤ azuro, l'aurore signe de sa clarté¤ les clapotis enfouis dans tes yeux adulés¤ viens que je mette ma griffe sur ton dos¤ car quand tu enlaces mes mots je glisse sous ta peau la bruyère je suis dès-lors mes vei

Mise en abyme je suis un cygne je flotte sur la face des abîmes je vole vers un langage des signes quand par cette bouche cousue je m’exprime hallucinogène, est cette surface de crépi protégeant mes veines d'une lame virtuelle transfigurant mes gênes mais un animal, je suis, heureux dans ses instincts profanes femme animale, créature amibe

Moîque même dans ces folies qui me prennent...vers le non rivage j' aime ta lucidité qui s'offre à mon brouilard comme un nuage invitant au voyage... serais-je la feuille morte amante du vent du soleil levant... la molécule en hibernation dans la tête d'un savant serais-je ta résurrection imminente un salut pour une guerrière aux armes trou

Need some weed to catch a dream falling with a madness speed need a will to forget that i am ill need some weed from the ocean from the death celebration from the moon proceation from the juice of a carnivorous flower a little weed to chase the damned power to keep in mind just a song of a violon to trust a chimerical vision to trust a miracle like

Identité... poète le noir me laisse entrevoir des ombres la traîne d'une mariée qui balaie ma sombre envie de mordre mordre à la mort mordre à la vie au croque mort aux vibrations d'un désir sempiternel qui dort sur mes pages vierges pourtant gâchées de sang... sur la salive de mes rimes ...nonobstant leur danse,ne trouvent un chant... cha

Meurtre meurtre aussi élégant qu'un chapeau en feutre les mains propres blanches presque neutres mes rêves sont allés mourir nus dans une nuée lorsque le volcan du désir a jonché ma ruée vers un poète d'argent et d'azur voltigeur par des mots blancs qui me rassurent fumer ses pensées m'est aphrodisiaque. panser mes ouvertures huées m'est

Déchirure et moi dans le ramassis d'une ville d'après minuit je réinvente un automne ou les feuilles restent vertes par oubli j'oubli aussi ce sommeil qui ralentit ma mort le jour et mes sonnets de nuit dénue la ville est triste, aussi triste qu'une vielle boite à musique qui a fouillé longtemps à la poursuite d'un temps lunatique cherchant