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Anna-Marguerite

Anna-Marguerite

Deux prénoms, deux histoires, qui ont fait des enfants, qui ont fait des enfants... ni tout à fait moi, ni tout à fait une autre, ni vraiment elles, ni tellement différente, me poser là quelques instants, écrire un peu...

Ses blogs

Le blog de Anna-Marguerite

Anna-Marguerite dans le pré, rêvait en regardant les nuages, fantômes tortillés par les caprices du vent, soumis à leur courte vie tumulteuse. La nuit au clair de lune, elle aimait regarder les étoiles, s'imaginant ne faire plus qu'un avec cette immensité, ce tout.
Anna-Marguerite Anna-Marguerite
Articles : 204
Depuis : 31/08/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

YOYO

J'ai écouté, réécouté cette chanson de Bashung "comme un lego". Je l'aime bien, elle me parle tant. Je suis ton légo. Tu distilles les sourires ou les grimaces, tu cris plus fort ou tu rêvasses, il n'y pas de répis, tu fuis ou tu fonces, et moi, j'essaye de suivre, de comprendre, mais je ne sais plus. Je ne comprend plus rien, peut-être to

aimé

j'aurai aimé te dire "je t'aime" mais je ne sais plus. J'aurai aimé rire à tes paroles, mais je ne n'y crois plus, j'aurai aimé t'aimer, mais j'en suis revenue, j'aurai aimé te croire encore, mais je n'ai pas pu. J'aurai aimé que tu m'aimes, mais tu n'as pas su, J'aurai aimé que tu sois doux, mais tu m'as piqué. J'aurai aimé que tu m'enten

subterfuge

J'ai cru, un moment, j'ai voulu voir ce qui était le meilleur, sans écouter cette voix intérieure. Mon coeur ne se trompait pas, ma raison si. Tes yeux se sont fermés, plus jamais je n'entendrai ton rire, ni ne verrai tes yeux bleus, rieurs et joyeux, me cacher cette peine intérieure, si profonde que tu t'y es noyé, désespéré. Tu n'as rien

chemin

les mots retrouverons le chemin ils viendront reprendre leur place, celle que j'avais abandonnée, celle que j'avais oubliée. ils viendront me soulager, ils apaiseront mes peurs, ils adouciront mes angoisses, ils seront le baumes de mes plaies ouvertes. Ma place n'est nul part, un roc, un bloc, un automate, je ne sais plus . Fatiguée de me battre

dur dur..

ça va être difficile, je ne sais pas pourquoi, mais je ne supporte plus. ça me fait mal, partout, mes forces qui partent, le dégout, l'envie de pleurer, souvent, pourtant, ça aurait pu être bien...

Filp...

Tout était calme. Et puis une voiture s'est garée. Un petit vieux en est sortit. Quand il est entré dans la pièce, j'ai ressenti un malaise. Il a commencé à parler, et j'ai eu la confirmation de ce malaise. Puis il a tourné les talons pour appeler ces dames, dans l'auto. Deux formes voutées et trébuchantes en sont sorties, en ralant. Elles

comme une fleur

sur les cailloux, j'entend tes pas. Ils résonnent chaque fois, pourtant, tu ne viens pas. Sur le chemin, je t'avais croisé, tu ne m'avais pas regardé, j'aurai voulu pourtant. Je ne sais plus dire les mots, tu n'as jamais su non plus. Il s'en est fallu de peu, trop peu. Sur le fil, incongru, perché comme un débile, tu gémis doucement mais pers

BAS

Il y a des hauts et des bas, des bas et des hauts, je me bats pour rester en haut, mais irrémédiablement je suis poussée vers le bas. Les béquilles se fendent, les fissures s'agrandissent, les muscles se raidissent, se déchirent, ne sont plus capables, comme nous. Quand je suis en bas, personne pour me remonter, en bas le moral, noires les id

unique et brève

Comme si c'était hier, comme s'il y avait demain, comme j'aurai aimé... comme c'était bon. ------ Dans le sens unique, je me suis engagée. c'était à contre-sens, je ne l'avais pas remarqué. Après il était trop tard... ------ Elle a déversé son venin, elle continu, pour ceux qui écoutent encore, pour ceux qui n'on pas compris, qui ne sav

RIEN

Au début c'était rien, un petit pincement imperceptible, tu n'y as pas prêté attention, le sourire et l'attention, ça faisait du bien. Les grimaces et les soupirs , apparus peu à peu, puis trop souvent, et voilà la peine, le doute, cette pensée que rien, pas un geste, pas un mot, tendre ou doux, ne vienne, rien, que le sifflement aigu, qui