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Leyloula

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Arbalettres

Un jour on mettra des pastels aux pieds des gens et des rayons de couleur dans leurs yeux qui iriseront la surface en flaques d'eclaboussures de bottes caoutchouc arc en ciel
Leyloula Leyloula
Articles : 45
Depuis : 11/12/2006
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Ami tiers

Peu de bourgeons De c es délicates fleurs Eclosent. Le jardinier se dit toujours N'en rien attendre Pour ne pas être déçu. Cependant c'est toujours u ne larme Au bout des doigts Quand l'un d'eux ne vient pas A montrer le coeur De sa corolle.

Adjugé

Rousseau avait-il raison?L'homme est-il un loup pour l'homme?Sujet en quatre heures, dissertation.Mais appliquons nous nos philosophies...Bien sur que non...chut... République despotiqueL'accès au pouvoir nous met-il au dessus des lois...Je ne crois pas...mais chutMarianne, jolie claudettePantin de bois que l'on agiteCoupe tes liens de soieJette

Occis gène

Tu fais ronfler ton moteur La fatigue t'harasse La fatigue t'agace Encore du deux à l'heure au compteur, Jusqu'à chez toi. Rien dans ton rétroviseur Le regard vague L'oreille innondée par le bruit Et pourtant C'est la mort à la fenêtre C'est la mort qui grimace au carreau Quand au loin vient le chant des sirènes. C'est la vie qui trépigne

Le moi d'Avril

Voilà Avril qui s'effile Le mois qui m'entremêle En cette file sans fin. Voilà une ronde de plus A enfiler à mes cils Comme une douce vie. Voilà des souvenirs qui s'effilochent Qui s'émaillochent, qui ricochent Voilà des pousses vertes A mettre à ma tête. Que tout se ressasse Quand Avril passe. Que tout se renouvelle Quand Avril jubile à

Mamie blues

Tu te brides à coup de cachetons Mais quesque tu caches derrière ces murs. A cette partie de cache cache Tu es la seule à jouer Aux dominos avec tes cachets. Radio suicide bonsoir Nous interrompons momentanément nos programmes O mamie O mamie mamie blues O mamie blues Ton cerveau est un poison Qui tourne pas rond dans son bocal.

Célib à terre

Célib à terre Un poids apparaît au cœur Doucement la tache étend ses doigts, Qui se crispent en une gangue étroite sur la gorge. Quand la gangrène pousse la fièvre et la douleur, Le sujet émet des sons troubles accompagnés de pleurs. Après avoir envahit tout le corps, Juste avant d’amputer le membre, Il ne sent plus rien que la décomp

Bijou de peau

J'ai sacrifié à la mode La démarquation de ma personne De quatre boutonnières hautes coutures J'orne mon genou clouté Griffé "Hospitalisé".

Pied de vers

En poétique comme on danse Ronde de mot , entrechat. En poétique comme on danse Il y a des rythmiques éclectiques. Ballerine de vers classique Aux orteils compressés, tassés. Sandale pour vers la liberté aller, Vagabonde, inconstante. Chaussure débridée laisse courir Pieds nus les mots émus Par le cadavre esquissé Sur le sable de la page.

L'estropiée

L'estropiée se débat entre le marteau et l'enclume, Dur humeur pour les alentours. L'affection déborde Pourtant elle rabroue tout autant. Il est là, toujours vaillant Un peu perdu dans son costume trop grand A l'assemblage compliqué. L'estropiée s'empêtre dans ses sentiments Et y noie les alentours. Elle qui aime tant tendre la main s'il est

Cumulus

Les nuages déplacent les idées Et vont s'accumuler. Le ciel obscurci le front bas Dont l'humeur orageuse est prête à tonner, Et s'abattre au sol en une pluie fulgurante Comme un laché de chagrin anxieux.