CHAPITRE VIII Lorsqu’à sept heures trente le commandant Huret pénétra dans la salle du restaurant, il fut surpris d’y trouver l’avocat général prenant seul son petit déjeuner. Bonjour commandant ! Asseyez-vous pendant que je termine. Un café, comme d’habitude ? Pour toute réponse Huret étala sur la table le journal qu’il avait à

Je suis las de ce qu'il se passe dans ce pays. Je suis las de ces critiques permanentes de spécialistes sortis d'on ne sait où, d'experts auto-proclamés qui, quelles que soient les décisions annoncées, avant même leur mise en oeuvre, les démolissent au nom d'on ne sait quoi, mais surtout de leurs propres intérêts, et ce quels que soient le

"...lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux rien ni personne, alors c'est en toute beauté

Malgré son prix excessif, près de vingt deux euros, je me suis laissé tenter par le dernier Musso...pour voir, un peu comme on paye pour voir au poker. Eh bien, voulez-vous que je vous dise ? Je n'ai pas été déçu ! C'est tout à fait ce que j'attendais. C'est prétentieux, bourré de clichés et ça n'a ni queue ni tête. En fait c'est un ro

Chapitre VI suite De retour dans le bureau il appela HURET. - Commandant, pouvez-vous passer me voir immédiatement ? - Pas de problème, je suis au commissariat, j’arrive. Il ne fut pas long à s’asseoir en face de lui. - Vous ne deviez pas voir la proviseur ? - Effectivement ! Je suis allé au lycée en début d’après-midi. J’ai demandé

Nous étions trois amis, inséparables ! Nous avions grandi ensemble et ni l’école communale, ni le lycée, ni l’université, ni aucune femme n’étaient parvenus à nous éloigner l’un de l’autre . Nous avions une passion commune, les livres, mais aussi une sorte de jeu qui occupait nombre de nos soirées. Après le dîner, que nous pren

Je viens d'achever la lecture de "Soumission". C'est du Houellebecq pur sucre, provocateur à souhait, agrémenté de quelques pages érotiques pour ne pas dire pornographiques, habituelles chez lui, mais bien écrit, facile à lire, même si le style de Houellebecq demeure "plat". On peut cependant regretter certaines longueurs quelque peu indiges

CHAPITRE VII Elle parut au petit-déjeuner comme si de rien n’était. La nuit avait effacé la fatigue et la mauvaise humeur. Elle était resplendissante de beauté. Lorsqu’il arriva, à sept heures trente précise, comme à son habitude, c’était une véritable horloge suisse cet homme-là, le commandant HURET fut ébloui. - Bonjour Commanda

Chapitre VII (suite) Huret était à peine sorti que le téléphone sonna. - Oui ! - Monsieur le Procureur ? - Je ne suis pas le procureur de S… mais un avocat général délégué par le Procureur Général… - Excusez-moi, Monsieur l’Avocat Général…Legrand, commissaire à la D.C.R.I. - Bonjour Monsieur le commissaire, que puis-je pour vo

Une épaisse fumée s'élève dans le ciel de Paris, puis il y a quelques petites flammes, timides, peureuses, presque honteuses de se trouver à cet endroit. Elles prennent de l'assurance, de la puissance, de l'ampleur, de la férocité et, sous nos yeux ébahis, incrédules, persuadés qu'on les trompe, que ce qu'ils voient n'est pas la réalité