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Le blog de BUK

Bienvenue aux amateurs de poésie et de textes en prose. Dans ce blog vous trouverez mes écrits, quelques pastels et des liens musicaux que j'affectionne et quelques unes de mes chansons. Bonne traversée et vive la vie.
BUK BUK
Articles : 217
Depuis : 14/06/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Tout est fini.

Tout est fini plus de larmes dans ma voix mes gestes ternis de mort - tout est fini comme ce clairon blafard qui s'échappe de nulle part - tout est fini la grande messe des sentiments comme un violon langoureux - tout est fini quand tout recommence c'est sans fin que j'ai mal.

Juste mâcher mon couteau.

Je balade mon refrain ma folie - mon couplet ma force et mon regret ma tangente et mes arguments ma bague sur mes doigts d'os ma langue lourde et revêche ma peau inondée de soleil - il faut au moins de la vitamine dans ce corps que je déplore cette escalade - ce lourd sanglot sans larme apparente le poids des mots comme un chariot brancard hurla

A travers la fenêtre.

Je ne veux n'être que spleen avance d'un pas lent chaloupé comme un tourment inondé de parcelles corrosives fières d'être là - à m'enfoncer à forger en moi un mal douteux difficile à diagnostiquer comme une perfusion qu'on arrache parce qu'il fait trop bon dehors - dehors il y a Anne-Lise et les autres - et mes quatre murs me rendent presq

Une fois de plus.

Je n'ai pas pu je n'ai pas su me protéger - assez de larmes pour remplir ce vase sans fleurs sans d'autres lueurs que celles de mes ténèbres - ce que je garde en moi ne m'appartient plus ce n'est qu'un fracas de plus dans le vacarme de la rue - j'accroche mon oreille aux relents du passé un bruit sourd - cotonneux des mots perdus - laissés en

Les cloisons fragiles.

Et le soleil a disparu dans un fracas d'épines pleurer pour pleurer la perte d'un ami d'un amour - à mon tour ma route est sinueuse et tourmentée - comme ces petits carnets que je remplis de mots de chaque année - retrouver le troupeau d'hommes d'humains normaux tant qu'on a la santé j'écris cela sans thé l'ouvrage de ma vie des petits bouts

Frusques.

Un bruit de moteur me tire soudain de ma torpeur - il est l'heure de me débarrasser de ses frusques ternies de maladies.

Néant.

Le veilleur de nuit laissera passer l'affaire les sursauts de larmes de la 102 - les cris plaintifs de la 08 - les ravages de la folie de la 37 - il passera l'éponge comme toutes ces chambres avides de liberté - il n'écrira rien sur la feuille de service de cette nuit-là - comme un huit-clos c'est le grand débarras d'âmes folles en sursis - j

Blessé.

Je suis blessé dans la merde jusqu'au cou dans la dégueulasserie scintillante d'une autre mauvaise pente - j'ai changé de braquets mais je n'en peux plus je ne sais plus - comme un vertige le nez en l'air et les pieds à terre.

Tordu.

Je suis tordu comme un clou planté dans la chaire - je suis bossu je ne veux pas divulguer mon tohu-bohu - j'ai ce feu en moi que je m'éreinte à raviver au concert au bal des casse-pieds - je suis perdu - pendu - fendu par les pieds en sang que ma bouche encense toujours des mots morts-nés.

Jusqu'à l'os.

Jusqu'à l'os l'influence - dans quarante-huit heures je devrai m'exprimer clairement - ou alors chari-vari de mots de mon état d'esprit - l'asile ou la mort ou la scie circulaire qui me tétanise jusqu'à l'os - les bruits toujours le spleen toujours la voix de ma mère qui ne comprend pas toujours le même tralala tendres pensées aux giroflées