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Le blog de alexonyme

Écrire c'est et ça a toujours été le seul espace de liberté. C'est regarder du papier qui se remplit d'encre dans un processus pas toujours contrôlé, mais qui finalement prend du sens, parfois. C'est être surpris des choses qui peuvent sortir de votre cerveau, tellement débiles, que ça vous fait marrer.
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Articles : 63
Depuis : 25/12/2011
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Un aviateur

Les staches retroussées, casque vissé et lunettes baissées, pas seulement pour le style ; Louis de la Plaine amorçait son approche ; même s’il puait, parce que les déos, dans les années trente, ne tenaient ni quarante-huit heures, ni ne faisaient tomber les anges. L’odeur des aisselles n’était pas encore un problème, puisque le pilot

3ème partie d'une tragédie

C’était sa salle patte. Le coup me propulse à plat ventre sur quarante mètres, non sans traverser, sur mon chemin, naturellement, tout le couloir. Cette glissade fabuleuse, alors que j’adopte une position de skeleton, en n’espérant pas le devenir, permet au sol, par le frottement assidu de mon t-shirt, de retrouver tout son éclat d’ant

FOUTCHEBAULLE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Non, ou oui, je n’aime pas le football. Ce n’est pas tant le sport mais tout ce qui a autour qui me déplaît : l’attitude des joueurs, leur théâtre, la machinerie, l’argent, et bien sûr les supporters. C’est le sport du peuple par excellence, et le peuple retrouve grâce à lui une identité nationale, mais qui dérape quand les suppo

4 joullète!

Le 4 juillet, c’est la fête nationale des consos Je l’ai jetée violemment, pour rire. Mais en heurtant la benne, elle fit un râle abominable qui me fendit le cœur. Je venais d’achever notre ancienne ancienne télévision, qui reposait paisiblement au galetas. Elle fit un dernier cri, comme par magie, pourtant ça faisait vingt ans qu’el

2ème partie d'une tragédie

Comme il bondissait aléatoirement droit sur moi, C’était le moment de ne pas rester là. Or, je restais paralysé par la vision, comme le serait n’importe qui face à un monstre à vingt têtes. C’est alors que mes yeux écarquillés se désécarquillèrent, et ma bouche ouverte d’étonnement se referma, car les vingt haleines fétides é

Pause.

Quand les boyaux du Glion m’eurent enfin dégueulé, j’aperçus le long serpent, dont je faisais partie. Il s’étendait sur des kilomètres et des kilomètres, zigzagant et laissant apparaître une multitude de points rouges, à droite, et de points jaunes, à gauche. Le Léman étendait paresseusement son opulence et les terres, qui s’y ba

Mon beau sapin

Il est là, emballé, prisonnier dans son filet, pour le moment couché sur le côté, Il est beau, tout vert, il est beau tout boulé, tout lumineux, brillant dans notre salon. Il nous met dans une ambiance de fête. Dans les centres commerciaux, ses cousins nous aident à consommer l’inutile depuis la Toussaint. Il nous rend heureux, amoureux.

Le monstre, épisode I

Alors jaillit le monstre, un amas de tout ce que l’école avait connu de pire. Grand, énorme, à plusieurs têtes, prêt à dévorer du prof. Il bondissait dans ma direction, poussant des cris effroyables, en bavant ce qu’on distinguait avoir été, autrefois, des membres humains…

Les vacances de l’amour

L’été était caniculaire cette année-là, ce qui justifiait encore plus des vacances à la montagne. Mais Sylvie et Serge n’avaient pas besoin d’excuses, tant ils aimaient passer du temps au chalet. La voiture s’aventurait prudemment sur l’étroite et abrupte route en terre battue. Il ne fallait pas aller trop vite, au risque de touche

Le hockey de rue, c'est chouette!

J’ai été patiner, ce matin. À l’ouverture. Objectif : entraînement technique pour le crashed ice. Il fait froid, les pieds, les mains, fait froid. Tant mieux, c’est bien le genre d’environnement que j’apprécie pour mon entraînement. Dur, viril, mental, le froid, c’est normal pour faire du patin. Au moins, je suis seul, ce qui est