Elle me touche chaque nuit et ne m'apporte que des ennuis Elle me malmène souvent et laisse le temps comme en suspens Elle me cherche avidemment et préfère me torturer lentement Elle me fait presque craindre la nuit et oublier le temps où elle fut mon amie Elle se lève chaque soir et n'apporte que des déboires Elle m'annihle doucement et perd

Ca n'arrive qu'une fois Mais ca dure des mois C'est si merveilleux Qu'on est tout joyeux Et qu'on sait chaque jour Que ça durera toujours Comme une pente Qui commence Et ne s'arrêtera jamais On sait Qu'on aura toujours une route Toujours devant nous On nous l'a tracė Il ne faut pas l'abîmer C'est si précieux Que ça se voit dans les yeux D'un

Là sur le chemin bleu Qui vit et m'émeut Someille une bête Qui me fait la tête Elle s'éloigne doucement Et me laisse tendrement Dans un songe d'été Un rêve embrumé Où la vie s'éveille Et se fait merveille Une histoire impossible Où tout semble si facile Une histoire difficile Où tout est possible Une vie dépecée De ses vices et péch

Quand je te regarde ainsiJe semble tant à ta merciTes lèvres charnues me sourientEt me remettent en vie J’ai tant envie de les embrasserMais je sais que c’est déplacé Tu m’as tant troublé Que j’en suis si désarmée Le temps semble si suspenduA tes lèvres je suis penduJe suis tellement perduQue mes mots se sont tu Vers toi tout me pou

Tu es là chaque jour Tu t'accroches sans détour Tu m'as choisi autrefois Et tu sembles faire ta loi Tu t'eriges en concept De facon de plus en plus inepte Tu fais de ma vie un enfer Et semble ne jamais te défaire De ton air narquois Qui me nargue chaque fois. Que t'ais je fais? Quels sont mes méfaits ? T'ai je donc provoqué ? Pour que tu sois

Enfant je l'ai rencontré Adulte je l'ai maltraité Vieux je l'ai rêvé A deux je l'ai observé ou plutôt espéré aujourd'hui je suis malmenée car mon plan, ma destinée n'est pas là ou je l'aurais aimé Elle s'établit comme un pied de nez où tous les plans échafaudés où tous les rêves imaginés différement elle s'est créé et jamais n

Elle vient avec le temps Elle s'en va lentement Elle nourrit l'âme Elle lutte contre la vague à l'âme Elle se dit cartésienne Mais elle fait plutôt l'arlesienne Elle doit nous aider à réfléchir Mais elle nous fait souffrir Elle permet d'avancer Mais elle me fait seulement reculer Elle se dit sage comme une image Mais elle prône l'esclavage

Jaune comme le printemps Tu éclos tout doucement Dressée comme un paon Tu regardes en avant En famille tu renais Et n'hésite jamais À parfumer l'embrun A paraître coquine A envoyer le message Que l'on n'est jamais trop sage Qu'une vie réussie Et vécut sans soucis Est une vie possible Et deviendra crédible Si l'homme le décide Et cesse son

Ils s'embrassent tendrement comme 2 enfants surement Pourtant l'amour les a comblé et leur a permis de vivre éveillé le rêve sacré et coloré d'une vie accompagnée de possible et de qualité. Ils se regardent pensivement et réalisent soudainement que 2 surpasse largement 1 et que c'est même divin et que ce Dieu si clément les récompensera

Vague qui s'échoue sur la côte Vent d'embruns qui tressaute Bateau qui vogue sur l'eau Nuage blanc toujours plus haut Vie sousmarine trépidante Algues vertes galopantes Je t'écoute et te sens Je t'imagine et t'entends Pousser par le vent Tout doucement Vers l'horizon lointain Là où commence le matin Et meurt le soir décidément Ou le soleil