Hier soir, je m’installe, impatiente, sur le canapé, devant le match France/Bosnie. Le présentateur commence : « … l’équipe bosnienne, dans le grand stade de Sarajevo »… SARAJEVO Comme un détonateur. C’était il y a longtemps. Les Serbes. Les Bosniaques. Les Croates. Les Serbo-Croates. Les Musulmans. Les Chrétiens. Il y avait des b
monica
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05/04/2010
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Littérature, BD & Poésie
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Hier, dernières courses avant Noël. Le bouquin que je cherche ne se trouve qu'à la Fnac Montparnasse. Qu'importe, je brave le froid et la cohue. Paris. La nuit qui tombe. Petite pluie fine. Agitation de la foule qui trépigne. Les sacs lourds. Les yeux brillants. Soudain, mes jambes s'évanouissent. Je chancelle. Ma bouche est sèche. Mon coeur
Photo : Houman Pirdavari "the Pioneer Mother". Samedi matin. Petit déjeuner sans les enfants qui sont avec leur père. Toujours cette hésitation entre savourer la paix et se laisser envahir par le manque de leurs voix. Trouver le point d’équilibre. J’allume la radio pour faire taire le silence. C’est déjà ça. La voix unique de Jean-Loui
Gare Montparnasse. 25 décembre. 8 heures du matin. Deux petits lutins pas réveillés. Mais les yeux encore pétillants des rêves de Noël. Le soir de Noël PUIS le jour de Noël. Comme si le Père Noël avait pensé aux enfants de parents séparés : double service… C’est pratique… Mais à la gare, comme toujours, transition difficile. Les
Depuis quelques jours, tempêtes humides dans la ville et violentes sous un crâne lourd. De ces périodes dont on ne sait pas comment les nommer : Retour en arrière ? Peur tenace ? Confusion dévorante ? Ou bien maturation lente, hibernation, préparation, rumination nécessaire avant… Avant quoi ? Avant d’aller de l’avant. Paradoxe. L’ur
« Non, maman ! Celui-là il a une faiblesse Feu. Tu peux pas lui donner une énergie Eau ! ». Première partie de Pokémon avec mon fils hier après midi. Et quel plaisir de le voir savoir mieux que moi… Ce sourire de fierté sur son visage : être celui qui sait. Rassurant de le voir si sûr de lui. Et qui prend patience à m’expliquer, moi
Allongée dans le bateau gonflable des enfants. La nuque sur le rebord souple. Les pieds dans l’eau fraîche. Midi. Le soleil pile au-dessus de moi. Les yeux mi-clos. Poussée par un souffle de septembre qui se faufile sous les rayons de cette fin d’août. Je navigue à la surface tranquille de l’eau qui clapote à peine. Le ciel s’y reflè
Big Sur. 4 heures de route au sud de San Francisco. Là où le temps se perd. Plus aucune marque. Aucun repère. Juste la majesté des falaises et la folie des vieux arbres qui se perdent dans le ciel. Un tout petit chant d’oiseau vient un instant couvrir le souffle de l’océan. Le soleil est déjà là. Je me réveille. Mercredi 7 novembre 201
Ce matin, mon fils aîné m’a laissée dormir. Il est descendu préparer seul son petit déjeuner. Une première fois. Un début. Donc une fin. Depuis une heure déjà, sur mon oreiller, dans le silence des volets tirés, je n’arrivais pas à arrêter les larmes qui m’avaient réveillée. Sans raison apparente. Après avoir déposé la cadett
Samedi matin. Levée un peu plus tard que prévu. Je prépare mon petit déjeuner. Je sais que le plombier doit arriver. J’espère qu’il sera en retard. Parce qu’avant la première tasse de thé, impossible pour moi de communiquer avec le monde. Alors j’espère qu’il aura manqué son bus, oublié le rendez vous, décidé de venir une heur