Une fine couche d’audace et une tranche de savoir-faire Recette d’un cordon-bleu pour procurer tant de saveur Secret d’un peintre pour donner forme à des couleurs Le poète y trouve son compte pour bâtir des tours de vers Une encre pâle sur une feuille, un met dans une assiette Les épices pour le poète se veulent d’être des mots Des m

Voici comment débute cette histoire, la votre aussi Oui, notre histoire à tous commence ainsi Que nous soyons de là-bas ou d’ici C’est l’histoire des hommes, récit d’une vie Quelque part dans cette jungle, un cri retentit C’est l'humanité qui accueille un nouvel apprenti Un nouveau pèlerin sur la longue route du calvaire Petit ange

Dans l’air s’élève la haine comme la fumée de l’encens La vertu consume, avec elle, la candeur de l’innocent Plus importantes que cette force qui lie nos sangs Les différences jaillissent aux yeux, les éblouissant Des plus redoutables et pernicieux, la jalousie et la vengeance Fleurs maléfiques et vénéneuses qui à la haine font all

D’un œil scrutateur, on regarde un miroir Mais que pourrait-on y voir La finesse d’une taille ou la sensualité des lèvres La lividité d’un visage qui cache une fièvre… Devant lui se plaît le beau Qui à se contempler s’émerveille Un narcisse en devient esclave aussitôt Pour flatter son ego et nourrir son orgueil Intense supplice a

Allongé dans cette pièce aussi lugubre qu’un cachot En attendant sa maîtresse pour le baiser de minuit L’écrivain écoutait le majestueux orchestre de la nuit Les vagues qui ronflaient en déversant sur les rochers leur flot La brise nocturne qui murmurait en caressant sa peau Les stridulations des grillons et les tic-tacs qui rythmaient ce

Le corps s’endort et l’esprit s’éveille Pour réaliser les désirs fondus par le soleil Une nuit seulement durera l’odyssée Et dans son corps, l’esprit devra se glisser Dans son sommeil sourit l’orphelin Car la mort ne peut guère geler ses souvenirs La nuit pourra, ses parents et lui, à nouveau unir Lui qui manque tant d’affection

Les rideaux se lèvent et tombent...un jour est mort Sempiternel spectacle qu'offre le soleil à la terre un jour s'efface mais les années se comptent en millénaires Les chiffres s'envolent et s'envolent encore Qui a un début doit avoir une fin la mort, point le papillon ne craint C'est l'épée de Damoclès au dessus de tout vivant imprévisibl

J’inspire mais j’étouffe à petit coup Dans l’air, a disparu ton parfum subtil et doux Le souffle de dame nature m’est devenu étranger Je meurs d’asphyxie, ton absence me l’a infligé Le soleil s’efforce à luire mais il a perdu son éclat Parce que ce matin tu ne seras pas là Pour prêter ton éclat à ces paysages ternes et sombr

Un murmure presque inaudible, à l’oreille un souffle discret Loin des murs parce qu’elles ont des oreilles, A l’abri du vent qui a la volée les recueille Même si il n’y trouve point son intérêt Quelques précieux mots libérés de leur coffret Trésor qui se veut d’être gardé par un muet Ses ennemis: un traître, un loquace ou un p

Dans un ciel nuageux, un soleil radieux Sur un mur sombre, un tableau fabuleux Mais sur un visage pâle, un sourire magnifique pour donner de l'éclat et effacer le tragique Sourire, ne rien dire pour tout dire Offrir ce bouquet de bonheur qui réjouit Sourire pour ne pas laisser la bouche trahir Au fond un cœur muet qui veut dire oui Sourire, qua