Le sol de la salle de classe est composé d'une dalle de béton. Mais avant de la couler nous avons du ramener de la latérite, en recouvrir le sol, et la compacter.

Nous la compactions à l'aide d'une masse très lourde accrochée à un bâton. Nous frappions le sol avec cette masse plusieurs fois de suite et répétions l'opération sur chaque parcelle de latérite.

Les murs s'achevaient par des armatures en fer, assemblées elles aussi à même le chantier, ainsi que les fenêtres. Les armatures des poteaux étaient recouvertes de béton lorsque les parpaings étaient tous montés. Des banches en bois permettaient le coulage du béton.

Les fondations ne furent pas les seules tranchées creusées. Pour amener l'électricité jusqu'à la salle de classe, nous creusâmes une tranchée d'une cinquantaine de centimètres à l'arrière qui s'étendait jusqu'au fond du LPJ, ou le raccordement devait avoir lieu.

Lors de notre départ, malgré tous nos efforts nous n'avions pas été assez rapides pour poser le toit. Nous étions tristes de quitter les ouvriers et ce peuple chaleureux. Cette expérience fut très enrichissante car, en plus de la découverte d'une nouvelle culture, j'ai pu découvrir les bases de la construction d'un bâtiment. Nous avons vu

Pendant ce temps, d'autres membres du groupe crépissaient les murs intérieurs. Cette opération nécessitait un coup de main spécial qui n était pas facile à prendre.

Enfin les murs crépissés et la territe compactée, notre dernière opération sur place fut le coulage de la dalle, une fabrication de béton particulièrement intense ce jour là!