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Thierry Meynieu

Thierry Meynieu

Ses blogs

Poésie de survie

Un recueil hétéroclite de poèmes... Aléatoires, différents, pleins de mes humeurs.
Thierry Meynieu Thierry Meynieu
Articles : 30
Depuis : 14/09/2010
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

La robe

Mes doigts sur ta robe Mes doigts sous ta robe Je passe d'une douceur à l'autre J'aime le coton de ta chaleur Je tisse et détisse les plis de ta peau douce Je plisse dans ma main la soie Ta soie qui est à moi Et quand j'embrasse les dentelles Qui mènent au téton adoré Le délice est total Je lisse et repasse sur tes seins encore Apparats de t

La liste de mes trésors

(exercice d'écriture façon Catherine Fauln, durée imposée : 15 minutes) J'ai un ego comme un poids mort J'ai cette étoile au fond de moi qui clignote J'ai de l'amour qui fout le feu à ce que j'aime J'ai cette envie, quelque part, que j'ai perdue, que j'ai laissée J'ai ma maison, sous un filet, bien prise au piège Mais j'ai ces gens, ces fem

Le camp

Barbarie Je t'ai vue hier, je t'ai reniflée, Perchée sur la colline, Isolée, à l'abri des regards, Honteuse depuis le début. Barbarie Tu as avili l'espèce humaine L'espace de quelques années, L'espace d'un instant, L'instant de l'obscur et du sang. Barbarie Toi qui as réussi à entacher Le nom même des Barbares, Je t'ai regardée dans les

Mon pays

Je te dois mon éveil aux couleurs automnales, Ma douce solitude au milieu des bruyères, La raison d'exister dans les horizons pâles Assis sur les rochers, au son des sons d'Hier. Quelle belle bouffée quand j'ai pris re-naissance Aux bords du Morbihan ou sur les Monts d'Arrée ! Quelle illumination que ces rayons qui dansent Au coucher du soleil

La tristesse

Méfie-toi d'elle Elle te pourrira jusqu'à l'os. C'est qu'elle est déloyale au possible Elle s'invite et te possède. Méfie-toi d'elle Cette abominable destructrice Qui ne partira qu'une fois décimés Les sentiments et sensations. Les choses partent et meurent Le bonheur s'arrête, tout paraît fini Mais ce qui est vécu est fragile C'était be

Ombre

Je t'ai perdue ici, dans les rues obscurcies. Est-ce que tu t'en souviens ? Il faisait froid et nuit, Tu marchais en touchant du doigt les murs anciens, Je te suivais sans bruit et tes pas faisais miens. Tu enroulais sur toi tous les vents audacieux Piégés dans la ruelle, caressant tes cheveux. Tu figeais des instants, pour moi, sans le savoir Et

Le manque

Ombre disparue Coeur meurtri dans la ruelle Le manque de toi 4 avril 2012

SOLEIL ROUGE

Comme une douleur sourde Venue du fond du ventre de la Terre Du ventre de la Mère Un sursaut, un mouvement infime, un ajustement Un innocent réflexe Comme une résonance Une onde parcourant les vertèbres Un sentiment dérangeant, un froid dans le dos Un malaise submergeant l'échine Un haut-le-coeur Comme un chavirement L'esprit noyé par le sym

L'éveil songé

Quand tu chantes Tu construis des chemins Tu paves les routes des songes vers l'Autre Monde Quand tu joues Tu enjoins nos âmes à prier Tu donnes aux corps une seconde peau Il est d'autres réalités que la Réalité D'autres mondes que le Monde D'autres rêves que le Rêve Ta musique élève les murs de forteresses féériques Quand les cordes so

The Burren

Des filets d'eau emprisonnés Dans chacun des trous de la roche, La pierre en pente, dessinée, Creusée, sillonnée, enchantée Par des milliers d'ans et de vents. Doux pays de fierté J'ai trouvé en ton sein Une contrée sauvage Aux trésors innombrables. Et dans les creux, la vie encore, Toujours présente à profusion, Des mousses, des feuille